Ils étaient nombreux le matin du 22 décembre 2010 sur le vaste esplanade de la délégation des Travaux Publics du Moungo pour affronter les dernières épreuves pratiques du permis de conduire devant un jury composé de M. Tchoudja Thomas, M. Tekoua Jean William et Ntihnwat Valentine des transports du Littoral.
Il faut rappeler que quelques jours avant, près de 175 candidats inscrits participaient à l’épreuve écrite et orale à Nkongsamba, toutes les catégories confondues. A la fin, 97 admis à l’épreuve pratique sont retenus. Il y a avaient non seulement les postulants pour les véhicules à 4 roues, mais aussi des postulants pour les motos à 2 roues. Les premiers à passer aux épreuves sont les candidats pour la catégorie A, motocyclettes qui avaient à savoir se tenir en équilibre et contourner les obstacles en quatre dimensions. Les seconds sont les conducteurs de véhicule 4 roues qui avaient à montrer comment contrôler son véhicule avant le départ le matin, à bien se tenir au volant et à conduire sur une distance partagée en marche arrière. Une dernière partie qui n’a pas du tout été facile puisque beaucoup d’apprenants des auto-écoles du Moungo ne savaient pas bien tenir le volant et rouler en arrière. Il faut également récuser le fait que certains véhicules d’application date de plus e 14 ans, voir 20 ans pour une efficacité dans l’application des enseignements reçus.
Pour M. Tekoua Jean William, Chargé de mission de cet examen, le souci des examinateurs n’est pas de recaler les postulants, mais de faire en sorte que se soient les meilleurs qui passent l’épreuve du permis de conduire pour réduire le nombre d'accidents mortels sur nos routes de part la faute des conducteurs de véhicules. C’est un document suffisamment important pour que seuls les méritants et les Hommes ayant un certain nombre de reflexes y aient droit. Sur les 97 admis à l’épreuve pratique, M. Ntihnwat Valentine, Chef du service des Affaires Générales à la délégation régionale des transports pour le littoral pensent que plus de 60% pourront réussir cet examen parce que le niveau de la conduite dans le Moungo est acceptable. Yakoubou Alhadji a dit être satisfait des épreuves proposées et trouve que le Ministère des transports a bien pensé de restructurer l’épreuve du permis de conduire au Cameroun. Seulement, il faut multiplier les centres d’examen et le nombre de test par an. Il a fallu débourser près de 80 000 FCFA pour la formation dans une auto-école et encore des frais pour les dossiers pour un résultat qui a vu les chiffres des admis en baisse par rapport aux espérances des responsables des auto-écoles Diallo de Melong et La Grace de Loum. Ces derniers qui souhaitent avoir une subvention de l’Etat pour continuer à former des camerounais. L’Etat pourrait peut-être acheter des véhicules neufs à offrir aux auto-écoles d’une certaine notoriété et s’attendre au paiement des impôts.
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