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Cette question est revenue plusieurs fois sur les lèvres des Chefs de service public et des responsables des partis politiques dans le Moungo. Une interrogation provoquée à la suite des actes condamnables par quelques hommes de presse qui bagarrent pour toucher des enveloppes lors des manifestations.
immeuble-mincom.jpgSouvent ce sont des conducteurs de moto taxi qui posent des questions incompréhensibles ou courent après les copies de discours et les programmes des manifestations. Il existe aussi la difficulté de fédérer des gens autour des projets honorant la profession, ils sont pour la plupart des retraités et anciens agents de renseignement. Dans les services des mairies et particulièrement au secrétariat particulier du Préfet du Moungo, nous avons entendu des reproches du genre «ne pouvez-vous pas créer une association pour paraître plus sérieux ? » ou encore «comment les journalistes couvrent-ils toujours les événements et nous ne lisons jamais les papiers ? ».
Certains personnes qui ont vraiment mal à cerner la situation vont jusqu’à se rapprocher des directeurs des publications pour réclamer l’argent des publi-reportages qu’ils n’ont jamais encaissés. Un des adjoints au Préfet à la fin d’un conseil municipal à Baré-Bakem a traité le plus âgé du milieu de «prostitué de la presse» parce qu’il n’a jamais pu lui dire exactement le nom de l’organe dans lequel il travaille. Pour aller plus loin; ce qu’il gagne pour être aussi "clochard".
Cette situation grave qui met vraiment à mal ceux qui depuis 10 ans se battent pour une presse locale originale ne laisse pas indifférent. On aurait pensé que la multiplication des titres et notamment l’arrivée d’une radio communautaire dans la région sont venus arranger les choses. Que non ! La situation est devenue plus asphyxiante dans la mesure ou la recherche des collaborateurs dans une ville non universitaire a poussé à pêcher en eau trouble. On a recruté dans la société tous les pervers qui ont jeté le discrédit sur la presse en nivelant la crédibilité des responsables de presse au degré Zéro.
On pourrait se tromper, mais notre connaissance du statut de l’Ujc nous apprend qu’est journaliste toute personne qui travaille dans un organe de presse et y tire l’essentiel de ses revenus. Après le lancement du projet d’e  "l"aide publique à la Communication Privée au Cameroun» par le brillant Professeur Jacques Fame Ndongo à la fin  de l"année 2002 et au début de 2003, la société a découvert la précarité des conditions de travail des journalistes au Cameroun. Mais, surtout de l’indigence des entreprises de presse. On a ajouté au principe que le journaliste devait disposer obligatoirement d’un contrat de travail, qu'il soit immatriculé à la Caisse Nattionale de Prévoyance sociale "Cnps" et disposer d’une carte professionnelle devenue plus tard l’apanage de la Commission nationale de la carte de presse.
Durant des années, les syndicats professionnels se sont battus pour l’amélioration des conditions de travail des journalistes et au mois de décembre 2008, une convention collective nationale des journalistes est signée en présence et avec le soutien du Ministre de la Communication, M. Jean-Pierre Biyi Bi Essam. Dans cette convention, il est écrit que le journaliste ou l’auxiliaire à la profession doit toucher un minimum de salaire supérieur à 32 000 Fcfa.
Dans la même convention, on se rend compte que le minimum intellectuel requis est le probatoire ou un diplôme équivalent. Revenant au texte de l’Union des journalistes Camerounais, il est écrit que peut être considéré comme journaliste, toute personne qui dispose d’un minimum de niveau de classe de troisième avec un BEPC/équivalent et ayant effectué au moins 6 ans d’expérience dans un organe de presse, ou toute personne ayant totalisé 4 ans d’expérience avec le niveau Bac, ou encore un niveau licence-maîtrise-Doctoral plus 3 ans de pratique.
Bien entendu, les étudiants sortis des écoles de formation en journalisme sont des diplômés en journalisme et doivent totaliser au moins six mois de pratique pour être qualifié de l’appellation «journaliste» au Cameroun. Le voeu est que ses explications viennent à temps pour éviter à certains maires et responsables des structures du Moungo d’être des complices de détournement de deniers publics. Il n'est pas question d'empécher aux passionnés de venir à cette profession honorable. Il faut changer et c’est une des raisons entraînant la création d’une association d’éditeurs et responsables de organes de presse qui sera complétée plus tard par un observatoire de la presse dans le Moungo. Les autorités et les vrais hommes de médias adhèreront à ce projet et la presse qui ailleurs contribue à plus de 33% au développement économique, social et culturelle se mettra véritablement au service des 650 mille habitants du  département Moungo.
Sylvain Timamo Tedjon, Journaliste,  Membre du Réseau Africain de la Presse du 21ème Siècle;
Directeur de publication et Rédacteur en Chef de l'hebdomadaire Camerounais SCORES 2000
www.scores2000.info
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  • Sylvain Timamo est journaliste camerounais et depuis quelques années,il est éditeur du journal Scores 2000. Propriétaire du Magazine International Culturel et Touristique "Le Chasseur".
  • Sylvain Timamo est journaliste camerounais et depuis quelques années,il est éditeur du journal Scores 2000. Propriétaire du Magazine International Culturel et Touristique "Le Chasseur".

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