Médiascopie spéciale de mars-avril 2012 : Qui a peur de l’ASSEPM dans le Moungo ?

Conformément aux dispositions de la loi N°90 du 16 décembre 1990 portant liberté d’association en République du Cameroun, un groupe de journalistes compétents et professionnels, sous la houlette du doyen TIMAMO Sylvain, patron des groupes de presse Scores2000 et Le Chasseur, ont décidé de se mettre ensemble dans le cadre d’une association corporative pour envisager l’avenir de leur profession gangrénée par des imposteurs et des charlatans.

C’est ainsi que depuis plus d’un an, ils ont constitué l’Association des Editeurs et correspondants de Presse du Moungo en abrégé ASSEPM et l’on déclarée à l’autorité compétente à savoir Monsieur le Préfet du Moungo, conformément aux dispositions de la loi. Malheureusement, depuis plus d’un an, l’ASSEPM travaille dans l’encadrement de ses membres et tient régulièrement ses réunions. Le plus curieux c’est que, des individus se cachent sous la couverture de la préfecture pour essayer de torpiller les actions de l’ASSEPM.

A plusieurs occasions, ces individus qui brillent par leur lâcheté, ont essayé d’empêcher la tenue des réunions de l’ASSEPM à Mbanga, Loum et même le séminaire de deux jours organisé ls 25 et 26 janvier 2012 à Nkongsamba. Ces individus appelant avec des numéros masqués, prétendaient qu’ils sont mandatés par la préfecture de Nkongsamba et instruisaient à des Sous-préfets d’interdire les réunions de l’ASSEPM qu’ils taxent d’illégale.

Fort de ce qui précède, l’on est en droit de se demander si l’ASEPM gène. Qui a peur de l’ASSEPM ? Et pourquoi s’acharne-t-on tant à bloquer ses activités. Toutes ces questions ont amené les membres de l’ASSEPM à se demander si le Préfet du Moungo, M. MVONDO Justin, garant des libertés individuelles et collectives était au courant de ces pratiques ?

Le plus curieux encore dans cette histoire alambiquée c’est le fait qu’une association parallèle de journalistes ( ?) a été mise sur pied, il y a moins de trois mois et s’est vu attribuer un récépissé. La curiosité dans cette affaire est soutenue par le fait qu’en aucune occasion, le Préfet n’a signifié son refus de façon formelle à l’Assepm et comme le prévoit la loi, le silence de l’autorité compétente au-delà du temps réglementaire et l’absence d’un refus motivé, valent « récépissé ». C’est d’ailleurs au vu de ces dispositions légales que l’ASSEPM travaille sur le terrain. Selon certaines sources proches de la préfecture, le récépissé destiné à l’ASSEPM aurait bien été introduit au cabinet de Monsieur le Préfet pour signature et il semblerait que quelqu’un sûrement « l’appelant masqué », aurait soustrait ce document de la vue du Préfet. Si cette information était fondée, cela confirmerait le fait qu’il y a à la préfecture de Nkongsamba, les individus qui posent des actes irresponsables, actes qui sont très souvent imputés au Préfet MVONDO Justin qui ne serait pourtant pas au courant. Toujours selon nos sources, les individus qui sont derrière ces manœuvres seraient des journalistes ( ?) ou en seraient proches. Du coup, on peut imaginer qui sont ces personnes….

… L’ASSEPM est une association citoyenne, faite de journalistes et correspondants  de presse responsable et productifs. L’ASSEPM a un bilan et est bien structurée. Une maxime dit qu’ »une association digne de ce nom ne vaut que par les hommes qui l’animent ». On aurait beau créer des associations pour nuire à l’ASSEPM, mais celle-ci qui n’est animée que par la formation de ses membres et leur épanouissement ne se laissera pas distraire. Bien au contraire, l’ASSEPM continuera à œuvre pour promouvoir l’éthique et la déontologie au sein du corps des journalistes. N’en déplaise aux férus de la pensée unique… La conscience BANEKA nous apprend que toute chose a un début et une fin.

Titan Yonkeu Augustin / Source : le Vigile Républicain N°09 de mars 2012

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