Nous avons rencontré ce conseiller municipal au moment de la distribution des 1000 pagnes avec le logo des cinquantenaires de l’indépendance du Cameroun à la Maison de la Paix à Nkongsamba. Il est par ailleurs Chef du quartier Nlonko et nous avons fait le parcours des sujets d’actualité.
Scores 2000 : A vos yeux, que représente une cérémonie de ce genre, donner des pagnes gratuits à vos militantes et militants ?
Kamwa Homdim Philippe : Nous voulons organiser un défilé différent de ce que nous faisons souvent à Nkongsamba. La célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun est à mes yeux un événement particulier. Nos élus et patrons politiques l’ont bien compris et mettent à la disposition de leurs responsables locaux ces pagnes, compte tenu du fait que nous ne disposons pas du temps nécessaire pour mener une campagne de responsabilisation. C’est aussi une occasion simple de dire merci à ces acteurs qui accompagnent la politique des grandes ambitions au quotidien.
Peut-on dire que Nlonko a connu un traitement particulier, puisque vous êtes à la tête de ce quartier ?
Non, il n’y a pas eu de traitement particulier pour la sous-section Rdpc de Nlonko. Les critères de partage sont respectés et la commission qui a procédé à cette opération est restée ferme sur les propositions de départs.
Parlant justement de Nlonko qui a été dans les années 1955 à 1980 le poumon des activités économiques et ludiques de Nkongsamba, il se pourrait que l’âge d’or est révolu?
Les populations de Nlonko éprouvent certes des difficultés, mais nous sommes dans une phase de prise en charge des principales préoccupations. Les personnes qui y vivent en majorité sont assez âgées et leurs enfants sont dans les grandes villes pour des raisons économiques ou encore à l’étranger pour des études. Nous procédons progressivement au renouvellement des chefs de bloc. Mais nous sommes heurtés par l’insuffisance d’hommes valides pour de nouvelles responsabilités et envisageons sérieusement de mettre plusieurs femmes à la tête de plusieurs blocs.
Nkongsamba connaît une situation de crise politique. Quel est votre commentaire là-dessus ?
Je ne pense pas qu’il y a une situation de crise politique à commenter. Ceux qui ont en main la vie politique ont des couloirs qu’ils choisissent de suivre et je pense que tout se passe bien. Il y a de l’incompréhension et le fait que certaines personnes courent très vite en besogne. Des hommes se regardent au quotidien en adversaires alors qu’il y a des problèmes de développement à résoudre urgement. Je souhaiterais que certaines personnes qui hier marchaient ensemble se respectent et regardent dans la même direction.
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