Cet homme de simple expression faciale, bien connu de la classe moyenne à Nkongsamba est trésorier de la section RDPC du Moungo-Nord, fondateur du centre médical FOUENANG, responsable du département de stomatologie et de chirurgie dentaire de la première clinique de référence à Nkongsamba 2ème. Il a accordé une interview au périodique LE RADAR, édition 69 de décembre 2012 qui a défrayé la chronique dans le Moungo. Notre rédaction a disséqué le contenu de sa pensée.
Politiquement, il est présenté comme responsable des organes de base de la sous-section A de Nkongsamba ville en 1985, trésorier adjoint de la section RDPC du Moungo-Nord en 2002, il devient directeur de campagne de son parti pour le Moungo aux élections de 2002 où il multiplie des stratégies pour neutraliser les formations politiques concurrentes à Nkongsamba. En 2007, malgré de nombreux remous survenus suite au renouvellement des organes de base, il s’est une fois de plus investit dans la campagne électorale pour la victoire du RDPC, respectant la discipline du parti, en se disant que les hommes sont capables de grandes mutations.
Pour LE RADAR, M. FOUENANG Christophe est reconnu pour son franc parler caractérisé par ses prises de positions faramineuses, la défense des intérêts de la majorité « la politique du pain-sardines, du riz et du sel n’est qu’une pure moquerie… nos responsables politiques allogènes doivent changer de mentalité, cessant de faire de Nkongsamba leur vache à lait… Nkongsamba traverse aujourd’hui une crise politique et sociale dont nombre de nos acteurs politiques sont responsables… J’invite les militants RDPC et les populations de Nkongsamba à un vote-sanction et à faire confiance à de nouveaux leaders avec qui il faudrait définir de façon consensuelle une autre feuille de route… »… des sanctions requises contre l’Honorable SIME Pierre, El Hadj OUMAROU DANDJOUMA, WANDJI Alain Thomas, NGUEGANG Gabriel, YAMGA Françoise… ?
Le Chef de la Communauté BAFOU de Nkongsamba est bien amer lorsqu’il parle de ses amis d’hier et pour se justifier, il dit avoir des problèmes de conscience lorsque la sonnette d’alarme est sonnée par des élites qui partagent la même responsabilité sociale et politique. Il prend pour exemple le cas des députés MPACKO KOTTO Jean-Claude et MBAPTE Jean-Baptiste dans le Moungo -Sud qui ont fait louer des tracteurs pour réhabiliter les routes et pistes villageoises, construits des bâtiments, encouragé les jeunes dans les exploitations agricoles et d’élevage.
Répondant à la question du journaliste LEUMASSI Jacques Reginald dans le Radar N° 69 de décembre 2012 sur le conflit entre allogènes et autochtones, il répond en quelques mots : « cela n’existe pas ici. Ce discours est démodé. Je crois que ce sont des opportunistes qui en quête de leur électorat qu’ils ont mal entretenu, ressuscite cette histoire pour créer la division, et pêcher en eaux troubles dans l’optique de bénéficier du soutien des allogènes majoritaires… A Nkongsamba, nous restons désormais très vigilants et allons peser de tout notre poids pour que les populations ne tombent plus dans le piège de ces démagogues.
Scores 2000 a également rencontré le chef Bafou de Nkongsamba qui reste sur ses positions : "Nous voulons compter sur la compréhension de toutes les communautés résidents à Nkongsamba, les acteurs majeurs de la société civile, les medias et autres journalistes responsables pour faire comprendre que les Mbos ne chasseront pas les bamilékés de Nkongsamba, que l’on ne va arracher la maison de personne et que nous croyons que la démocratie consensuelle est une solution". Certains vont jusqu'à dire que certains postes de souveraineté doivent être réservés aux autochtones, cela ne pose pas de problème dans l’opinion. Ce que les gens veulent en réalité, c’est la justice sociale, une ville développée en infrastructures, où les jeunes travaillent et peuvent former des familles.
Des politiciens trompent le Président Paul Biya et la Nation à Nkongsamba, il faut se mobiliser pour restituer la vérité, n’en déplaise à quelques privilégiés (présidents de sous-section, Ndlr) qui sont aux soins de ceux qui veulent renouveler les mandats… M.FOUENANG Christophe a terminé en disant : " je ne fais pas de fixation sur les postes, je pense qu’il est temps d’encadrer les jeunes".
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