Fernant Nenkam : "... aucun Président de la Fécafoot n’a été malmené et son mandat et celui de son équipe, très grossièrement violé..."

C’est Brillant de paraphraser Mr Paul Biya, alors que depuis près de 25 ans, nous laissons tous des compatriotes aux états de service mal connus dans notre Football, malmener notre Sport Roi. Voici ma réponse à un aîné, qui dans un forum, a rappelé qu’en terme d’injustice, aucun Président de la Fécafoot n’a été malmené et son mandat et celui de son équipe, très grossièrement violé: “Patriarche, à un certain temps, j’ai souvent rappelé, ces abus subis par Onana Vincent et son équipe en Juin 1998, mais les esprits myopes et oublieux, ont tôt fait de me baptiser “NOSTALGIQUE DU PASSÉ”.

En effet, autant le Cameroun croupit aujourd’hui dans des guerres tribales, la corruption, la violence, la mort de la cellule familiale, l’humiliation de l’église, le rabais l’éducation et de la santé du fait de l’injustice coloniale et post coloniale qui avait très brutalement arraché la vie à tous nos leaders nationalistes (Douala Manga Bell, Um Nyobe, Charles Atangana, Roland Moumié etc…

Autant le Football Camerounais n’aura jamais de répit et d’ordre, si beaucoup d’injustices perpétrées par des barrons Camerounais très bien connus ne sont pas réparées.

C’est déshonorable de vouloir bâtir des œuvres admirables sur la douleur, les larmes, les pleurs et les pertes immenses des pionniers et des innocents.

Le Football Camerounais est devenu un gadget, un jouet que l’on ne réanime plus qu’avec des piles électriques, car la malfaisance des nouveaux animateurs de notre football a grillé tous les fusibles et toutes ses prises d’électricité sur tous les murs de sa maison.

Tout ce qui se fait dans le Football Camerounais à l’heure actuelle reste dans le cadre des petites opérations de charme pour flatter infantiliser et tromper les jeunes générations.

Les élections de la Fécafoot ont cessé d’être un peu correctes en 1996 entre les candidats Joseph Antoine Bell et Onana Vincent. Aujourd’hui à la Fécafoot, ÉLECTIONS ça veut tout dire sauf la promotion du football. Les élections de la Fécafoot sont devenues un grand marché, une foire ouverte à la corruption et à l’achat directe et “cash” des cœurs et des consciences, quand elles ne sont pas simplement un terrain hideux et honteux des règlements de beaucoup de comptes personnels, qui n’ont rien à voir avec le véritable football.

La CAN même qui arrive là n’échappe pas à toutes ces dérives que je viens d’évoquer. Par exemple, la visite des sites qui se déroule actuellement avec quelques stars du football africain tirées au “pifomètre”, est une lotion imparfaite et malsaine, pour maquiller la roublardise, la moquerie et la surfacturation des travaux de construction de ces beaux stades, je l’avoue, sans qu’aucun groupe de pression de la grande famille du Football Camerounais ne se lève pour protester et dire ouvertement NON à la mascarade.

Les voix les plus écoutées de notre football ont commencé à apprendre à se taire, depuis la petite reconnaissance faite à certains d’entre eux, par ci et par là, par la haute hiérarchie républicaine, alors que cette générosité de circonstance ne constituait que le tout petit arbre qui cache la grande forêt.

En clair, notre football dont le déclin n’est plus discutable en public car cela fait honte, doit se refaire une nouvelle santé, qui requiert des bons médecins, infirmiers et aide-soignants, avec des méthodes nouvelles et modernes pour mieux objectiver tous les diagnostics, afin d’être capables de faire des prescriptions et recommandations efficaces et effectives.

Le Sport est un domaine très rigoureux, dont la gestion au Cameroun est malheureusement reléguée au niveau de la comptabilité matière des table-bancs d’une école ou des lits d’un centre de santé.

CCA, CAF, FIFA, TAS, sont respectables certes, mais dans le cas de la santé de la gestion et de l’administration du Football Camerounais, il n’y a que les Camerounais eux-mêmes, des citoyens biens formés, bien outillés à la préservation de la chose publique, des patriotes non affamés et non assoiffés, des sportifs non voraces, rancuniers, revanchards et dominateurs, pour remettre notre Sport Roi sur orbite, là où il n’aurait justement jamais cessé d’être et de trôner très haut et très fort”.

Albert Nguidjol

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