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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 15:48
31ème anniversaire de la naissance du RDPC à Melong : Le contenu du message de Laurent Esso, Chef de la délégation du Comité Central pour le Littoral

C’est à la maison du parti de Melong, au centre urbain, en face de l’Hôtel de ville que les militants des différentes sous-sections de la Section RDPC du Moungo Nord-Est 1 se sont retrouvés pour décérébrer l’anniversaire de la création de leur parti.

Accueillie par le président de section M. ENONE Eugène, la Délégation du Comité Central conduite par le Ministre de la justice garde des sceaux Laurent Esso a fait son entrée dans la salle autour de 13 heures et 37 minutes. Attendaient déjà à l’estrade les députés Sime Pierre et Essame Joseph Ernest Pierre, les autres membres de la section et les élites. Lors des allocutions, on a écouté le mot du président des jeunes, M. Ewone Ekango Christian qui a remercié la hiérarchie du parti pour son soutien à l’activité de la jeunesse. Il a saisi l’occasion pour remercier au nom des jeunes de Melong le président national du parti et Chef de l’Etat S.E Paul Biya pour le recrutement de 25 000 jeunes dans la fonction publique. Du déblocage d’une enveloppe de 102 milliards en plan spécial triennal jeune dans l’optique de financer les emplois.

Mme Etapa Ekani Marie Louise dans son allocution est revenu sur les divisions au sein du parti à la suite du renouvellement des organes de base. Pour elle, il y a un mal qui rode dans la maison Rdpc de Melong et qui sera un handicap pour les batailles futures, la médisance, la calomnie, la division des militants en factions rebelles. Des handicaps qui seront un frein à l réalisation du thème de cette célébration qui se résume en «accélération de la croissance et lutte contre Boko haram… ».

Le président de la Section Enone Eugène, prenant la parole pour son allocution a mentionné la place prépondérante qu’occupe la section du Moungo Nord-Est 1 dans la politique du parti dans le Littoral. Cela pourrait expliquer le choix du chef de la délégation, le ministre Laurent Esso en ces lieux ce jour. Il a demandé aux militants de rester lucides et objectif parce que le Rdpc fait et fera beaucoup dans le développement de l’arrondissement de Melong. On peu en juger par la construction des CES et Lycée, l’investissement de plus d’un milliard en peu de temps dans la construction et la réhabilitation du réseau routier de Melong.

Après un bel intermède musical, le Chef de la délégation permanente du CC a pris la parole. Pour Laurent Esso, la Section du Moungo Nord-Est 1 est sur la bonne voie et il en profite pour adresser ses vives félicitations aux nouveaux élus qui en peu de temps ont préparé et organisé une si belle fête d’anniversaire, le 31ème anniversaire de la naissance du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC). Il leur a recommandé de continuer dans ce sens et de suivre scrupuleusement les directives de leur parti. Constatant de lui-même que l’appel de Douala est revenu dans la motion de soutien, il s’est engagé à transmettre fidèlement, dès son retour à Yaoundé, au président national, M. Paul BIYA, le désir des militants et sympathisants du Rdpc de la section du Moungo Nord-Est 1 de le voir se présenter candidat à la prochaine élection présidentielle.

Le meeting s’est achevé autour de 15 heures par l’exécution du refrain de l’hymne national et la délégation s’est rendue à la résidence du sénateur Siegfried David Etame Massoma pour des derniers réglages avant le départ de l’invité spécial en direction de Douala.

Patrice Martial Tchuente/CP - Contact : +237 696 627 552

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 15:31
M. M. NKECK Jules Ascension Godefroy
M. M. NKECK Jules Ascension Godefroy

« Le stade municipal Loum new-look respecte les normes exigées par la Confédération Africaine de Football »

La ville de Loum est dans un tournant important de son histoire, au moment ou le pays va investir près de 20 milliards dans les projets de la décentralisation et les programmes d’urgence décidés par le Chef de l’Etat. L’exécutif communautaire issu du Social Democratic Front à Loum a pris la pleine mesure et donne et toute l’énergie nécessaire à l’implémentation des programmes et éléments infrastructurels émanants du Budget d’investissement public et du plan de campagne 2016. Le second adjoint au maire que nous avons rencontré à la fin du Comité départemental des finances publiques du Moungo nous fait parcourir la feuille de route.

Scores 2000 : Monsieur l’adjoint au Maire, Comment appréciez-vous les travaux du CODEFIL ?

NKECK Jules Ascension Godefroy : Je voudrais commencer par remercier M. HONA Thomas, Préfet du Moungo et tutelle des Communes pour nous avoir associé à ses travaux enrichissants. J’ai lors de mon propos apprécié la collaboration et l’expertise des sectoriels pour les chantiers en cours et pour ceux de 2015 dans la ville de Loum. Leur apport et leur diligence nous ont permis de gagner en temps. Les exposés sont enrichissants et le timing est respecté, occasion de l’auto évaluation et levé des rideaux entre les tâches des magistrats municipaux, des secrétaires généraux et des receveurs municipaux.

La méthodologie du président du Comité, le Préfet HONA Thomas consistait en la présentation du bilan de l’année écoulée en distinguant les financements issus du budget d’investissement public, de ceux de vos ressources propres et enfin les apports de vos partenaires. Comment avez-vous restitué vos travaux ?

Le bilan de l’exercice 2015 dans notre commune se présente ainsi qu’il suit :

- pour la source de financement BIP, nos projets sont au nombre de 13 pour un montant de 111 081 100 FCFA, le taux d’exécution physique est de74, 61% et le taux d’exécution financière est de 65,38%.

- pour la source de financement FEICOM, le nombre de projet est 03, pour un montant de 146 035 777 FCFA, le taux d’exécution physique est de 59,33% et les documents pour le paiement sont en cours.

- Pour la source de financement PNDP, il y a un projet d’une valeur de 25 320 592 dont le taux d’exécution physique est de 100% avec 0% d’exécution financière.

- Pour les projets financés avec les ressources communales propres, ils sont 29 pour un montant de 89 150 452 FCA pour un taux d’exécution physique de 93,10% et un taux d’exécution financière de 79,31%.

Vous avez également mentionné des travaux de 2014. De quoi s’agit-il ?

Un bref rapport de l’exercice 2014 nous démontre que deux importants projets restent inachevés, l’élaboration d’un plan d’occupation des Sol (POS), du BIP MINHDU 2014 d’un montant de 50 millions. Pour ce cas, seul le rapport diagnostic dans sa version provisoire nous a été servi en décembre 2015. Parlons également de l’exécution des travaux d’entretien des voiries revêtus d’un montant de 128 448 464 FCFA. L’entreprise adjudicataire Global Technologie BTP n’est pas sur le terrain, le chantier est abandonné.

Le chantier du stade municipal de Loum a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Ce stade est-il aujourd’hui praticable ?

Oui, le stade municipal de football de Loum est praticable. L’aire de jeu est aménagé, les vestiaires, les mûrs du stade sont réhabilités. La mairie a consenti des moyens pour les travaux et nous avons également tendu la main à la Direction générale des Plantations du Haut Penja (PHP) qui dans son programme Fair Trade, et sur la base des devis proposés par nos services techniques a investit des moyens complémentaires. Des élites de Loum et des associations ont participé à ce plaidoyer et nous sommes fiers d’avoir aujourd’hui un beau stade de football à Loum qui respecte les normes exigées par la Confédération Africaine de Football (CAF). Nous remercions les populations de Loum pour leur patience et par la même occasion tous nos partenaires financiers.

Votre exécutif piloté par le Maire Kuate Wambo Guy Mesmin a mis un accent particulier sur l’éducation de votre jeunesse et l’urbanisation de la ville de Loum. Comment pensez-vous piloter un si vaste chantier avec des moyens modeste ?

En effet, le taux de croissance en population de Loum est élevé par rapport à celui des autres localités environnantes et nous mettons un point d’honneur à la rigueur budgétaire. Ces deux dernières années, notre exécutif a réhabilité et construit des salles de classe, confectionné des centaines de table-bancs. Ce n’est pas encore suffisant parce qu’il y a encore des écoles où l’on retrouve plus de 100 élèves par classe. Comme vous l’avez suivi, le Chef de l’exécutif, M. KUATE WAMBO Guy Mesmin a dit lors du vote du budget de l’exercice 2016 évalué en recettes et en dépenses à la somme de 578 803 000 (Cinq cent soixante dix huit millions huit cent trois mille francs), que nous allons continuer à chercher des financements pour résoudre ce problème. Quant à l’urbanisation, des ressources propres sont investis dans le réseau routier urbain et rural, des édifices naissent comme le lot de boutiques au marché, le premier lot est déjà réceptionné et attribué. Nous sommes disponibles, à l’écoute des populations pour que le développement durable impulsé au delà des efforts de notre équipe, des conseillers municipaux soit celui des populations de Loum, dans une synergie globale.

Propos recueillis par Sylvain Timamo

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 15:28

Le Lycée Bilingue de Melong du proviseur ENOPA Henri était en effervescence le 18 mars 2016, à la faveur de la cérémonie solennelle de remise des bulletins du second trimestre de l’année scolaire 2015-2016. Effervescence dûe à la présence des partenaires dudit Lycée à savoir, le WWF et la Fondation « Cœur d’Afrique » de Roger Milla.

La cérémonie fort courue de remise solennelle des bulletins de notes pour le compte du second trimestre le 18 mars 2016 à l’esplanade du Lycée Bilingue de Melong, s’est révélée riche en sons et couleurs avec la présence de plusieurs artistes de la localité venus rehausser l’éclat de l’événement. Et pour cause, la présence du partenaire environnemental le WWF représenté par M. PEGUE MANGA Fidelis, qu’accompagnait la Fondation Cœur d’Afrique de l’Ambassadeur itinérant Roger Milla représenté à cette cérémonie par le directeur des Projets Jean-Keller KOTTE.

Les représentants des deux partenaires suscités dans leurs allocutions se sont accordés dans leurs propos de circonstance, quant au caractère jovial, convivial, vivifiant et propice aux études et à la protection de la nature que présente le décor physique dans l’enceinte du Lycée Bilingue de Melong, non sans promettre de fructifier ce type de partenariat qui dure depuis six ans entre le WWF et les établissements scolaires dans la lutte contre le réchauffement climatique, telle que contenu dans les résolutions du COP21 tenu à Paris au mois de décembre dernier.

Quant au proviseur ENOPA Henri, dans son allocution, il a reconnu les fruits déjà engrangés par ce partenariat depuis six ans et dont il poursuit l’œuvre de ses prédécesseurs. On peut citer entre autres les espaces verts mis sur pied dans l’enceinte du Lycée, les constructions des toilettes écologiques. La main qui reçoit étant toujours insatiable, le Proviseur ENOPA Henri entend mettre en terre plus de 2000 arbres ombrageux dans une opération « un élève, un arbre » dans les tous prochains mois. Ambition qui sera accompagnée par les deux partenaires telle que promis ici par le représentant de la Fondation « Cœur d’Afrique » Jean-Keller KOTTE.

Rappelons que ce CES créé en 1978 est érigé en Lycée en 1992, puis en Lycée Bilingue en 2006 et compte à nos jours une vingtaine de bâtiments, près de 2000 apprenants pour une vingtaine d’enseignants titulaire et vacataire, dirigé depuis près de six mois par M. ENOPA Henri, PLEG et ancien pensionnaire du CES. La cérémonie qui a démarré par l’hymne national chanté en langue « Mbo » par les élèves dudit Lycée s’est achevée par un repas convivial à l’occasion du 40ème anniversaire de ladite institution, et ponctuée par la remise des bulletins de notes.

Ngotcho Ngambo Louis Marie/Cp

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 15:24
Allocution de Nja Mbu’ Nana TCHAPTCHET, Président du Conseil des Chefs de Communauté Bamiléké du Noun prononcée lors de l’installation du Chef de la Communauté Bayangam de Foumban le 20 mars 2016

Leurs Majestés les Chefs des familles Bamboutos, Haut-Nkam, Hauts-Plateaux, Koung-Khy, Menoua, Mifi,

Mesdames et Messieurs,

Chers invités.

Le moment tant attendu est enfin arrivé, nous allons tout à l’heure procéder à l’installation d’un digne fils du pays comme Chef de famille de la Communauté Bayangam à Foumban et ses environs en remplacement de Sa Majesté feu Timamo Jean-Paul de regretté mémoire.

Avant donc de procéder à cet événement combien grandiose, qu’il me soit permis de livrer en quelques mots à votre intention un aperçu sur ce qu’est le Conseil des Chefs des familles Bamilékés.

Ce Conseil était tout d’abord un vaste regroupement de plusieurs entités transportées hors de leur terroir natal pour se déverser à Foumban et ses environs un peu avant la première guerre mondiale semble-t-il. Ceux-ci exerçaient le petit négoce probablement la vente de colas et certains produits de premières nécessités, avant de s’installer définitivement comme commerçants, agriculteurs ou artisans.

Comme vous en doutez peut-être, il y a de cela un peu plus d’un siècle que nos ancêtres habitant provisoirement la localité de Foumban avaient bien voulu créer une grande réunion familiale dans la ville, sous la conduite d’un représentant, le feu NODOM Joseph, président de tous les Bamilékés, et ceci dans le but de rassembler tous les fils et filles qui à l’époque aveint élu domicile dans le pays.

Le but initial de ce rassemblement était entre autre objectifs primaires, la récupération des impôts des différents membres afin de les verser à l’administration et aux chefs en charge à l’époque car le respect de la légalité républicaine et de l’autorité traditionnelle restent et demeurent un principe sacré pour le peuple bamiléké.

Ce principe de respect de la légalité nous avait ramené à faire renaître de nouveau, cette volonté indubitable dans un conseil à valoriser, tout en continuant à faire prôner les mêmes vertus donc la solidarité et l’entraide mutuelle entre les membres des différentes familles, afin, d’assumer en harmonie le meilleur encadrement de tous les ressortissants Bamilékés et leur petite famille en résidence dans le Noun, aux travers des assises d’information et d’éducation dans le cadre des réunions familiales dans chaque communauté.

Mais contrairement aux prévisions, la mort brutale de l’un de ces derniers encadreurs du regroupement, le regretté MOTCHOUANG Justin, mi fin à cette démarche et l’éteignit durant douze ans pendant lesquels la structure de rassemblement va se désagréger.

Alors, en 1992, à la suite du départ à l’au-delà de Sa Majesté, le Sultan Roi des Bamoun, un groupe de Chefs de famille Bamiléké se remobilisa en vue de ressusciter cette famille Bamiléké en déclin, pou préparer à son niveau les funérailles du grand Monarque dont la disparition pesait de tout son poids sur la population d’adoption.

A la longue, la bonne marche de ce nouveau regroupement avait suscité chez les grands membres de cette nouvelle structure de toutes les familles Bamilékés du Noun dans son ensemble, l’ardent désir de fraternité et d’entraide mutuelle.

Notons que ce milieu, loin d’être un cadre de concurrence déloyale en matière de comportement ou de suffisance matérielle, est un milieu fondamentalement voué à l’encadrement traditionnel de tous ses fils sans distinction aucune. Ainsi donc, ce sont ces chefs de famille sans exclusive qui sont décidés de commun accord à pérenniser l’œuvre de ceux qui nous ont précédé.

Ainsi donc fut crée le Conseil des Chefs de famille dont la toute première assise eut lieu le 20 août 1992 au domicile de NJI TAGUE Théodore désigné représentant des chefs des familles bamilékés dans le Noun.

Les représentants de ces chefs de famille en présence prirent part à la toute première assise du conseil qui avait formé la toute jeune assemblée constitutive qui désigna son représentant comme cité plus haut.

Le Conseil des Chefs nouvelle formule était un rassemblement apolitique et laïc ayant en outre d’autres objectifs, comme :

  • Rapprocher les membres les uns et les autres,
  • Encadrer tous les ressortissants d’outre-Noun,
  • Amener les membres à se donner mutuellement des conseils
  • Consolider l’esprit d’entraide entre les membres en cas d’événement heureux ou malheureux
  • Eduquer et informer les membres sur les différents problèmes de la vie active.

Pour mener à bien les objectifs ainsi consentis, le conseil des chefs de familles s’était doté d’un organe exécutif, bien structuré, ainsi, la mise en place de cet organe à caractère tradi-social avait permis d’évoluer dans la paix et la concorde pendant plus d’un quart de siècle.

Le Conseil des Chefs de familles avait aussi tôt commencé ses œuvres par :

  • L’encadrement à travers les visites régulières dans les différentes familles,
  • L’encadrement de la population par une intense activité culturelle et sociale à travers nos chefferies dans le but d’entrer en contact avec la population en profondeur,
  • Sauvegarder les intérêts de la communauté dans divers domaines,
  • Le conseil des Chefs de famille travaillant dans légalité avait reçu le récépissé de dépôt d’association N°746/RDDB/F32/BAPP du 29 septembre 1998 conformément aux dispositions de l’article 07 de la loi numéro 90/053 du 19 décembre 1990 portant sur la liberté d’association.

Depuis 1992, nous avons eu à installer 11 Chefs dès la mise en exécution du Conseil, d’autres Chefs des familles en remplacement des anciens décédés.

Nous citerons de regretté mémoire :

  • le Chef Menoua,
  • le Chef Bamboutos,
  • le Chef Batoufam,
  • le Chef Koung-Khy
  • le Chef Bangang-Fondji
  • le Chef Bangou
  • le Chef Bayangam.

En ce jour solennel, nous allons procéder à l’installation du nouveau Chef de la famille désigné à son sein par la famille Bayangam selon les règles de bienséance.

Après cette désignation, la famille a fait appel au Conseil des Chefs de famille pour signifier ce choix populaire.

Oui la famille Bayangam a désigné son digne fils en la personne de Maître KAMSU Joseph Gentil a qui nous demandons de se présenter pour les cérémonies d’usage.

Voici, Majestés, Mesdames, Messieurs, Honorables invités, le bref aperçu que je tenais à vous présenter.

Merci pour votre bienveillante attention.

Fait à Foumban le 20 mars 2016

Nja Mbu’ Nana TCHAPTCHET

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 15:19
Me kamsu Joseph gentil, Nouveau Chef lors de son Discour
Me kamsu Joseph gentil, Nouveau Chef lors de son Discour

Discours du récipiendaire

Sa Majesté Monsieur le Président du Conseil Supérieur des Chefs des familles bamilékés du Noun,

Leurs Majestés les Chefs des familles Bamilékés du Noun,

Leurs Majestés de quelques degrés que ce soit,

Monsieur le Président de la Communauté Bayangam de Foumban

Mesdames les Maffo et Messieurs les Notables,

Messieurs les autorités politiques, administratives et religieuses,

Monsieur le Président de la Chambre Régionale des Huissiers de Justice de l’Ouest,

Messieurs les Magistrats,

Chers Maîtres les Huissiers, les Notaires et les Avocats,

Mesdames et Messieurs les invités de tout Bord chacun dans son statut, en sa qualité et prérogative,

Chers sympathisants.

Je voudrais de prime abord vous souhaiter la bienvenue et vous dire combien je vous aime, je saisi cette occasion pour vous renouveler mon amour. Je vous salue très respectueusement. Je sais que vous aussi, vous m’aimez. Poussés par cet amour, vous avez quitté vos occupations pour vous regrouper ici à la Mission Catholique. Dieu vous a porté jusqu’ici. Pour ceux qui sont venus de loin, je suis sûr que Dieu vous portera encore au retour.

Vous êtes venus nombreux pour voir cette page de ma vie qui se tourne aujourd’hui en ces lieux. Je vous remercie d’être témoins de mon intronisation.

Les yeux pleins de larmes, je vous prie de vous lever et observer une minute de silence en la mémoire du défunt Chef de la famille Bayangam et les autres membres de la Communauté qui sont décédés au cours de l’année 2015. Ils sont au nombre de six.

Ainsi, vous les Bayangam m’aviez choisi pour être votre guide. J’avoue que cette marque de confiance me surprend, je suis tout aussi content et fier car Dieu vient de me montrer que je peux être utile à mes semblables. Mon intronisation prouve que Dieu est capable de renverser toute situation car je ne croyais pas être digne de la confiance que la famille Bayangam de Foumban vient de mettre en moi.

Toutefois, je souhaite ardemment dans le but de pouvoir m’améliorer de plus en plus afin de mieux vous séduire, de mieux vous conquérir, que vous puissiez me dire en quoi je suis à la hauteur de répondre à vos aspirations, de porter très haut et de représenter vos sentiments.

Quant à moi, j’accepte la charge que vous les BAYANGAM de FOUMBAN m’aviez confiée. Je vous promets que vous ne serez pas déçus. Pour cela, j’ai besoin de votre assistance et de votre collaboration comme supports.

Je jure que je serais un chef toujours disponible, toujours à l’écoute et prêt au dialogue avec tous les BAYANGAM de FOUMBAN dont je défendrais inlassablement les intérêts.

Ma priorité sera de trouver à Foumban un espace décent pour loger votre Chef de famille que je suis et de travailler de toutes mes forces pour rassembler tous les BAYANGAM de FOUMBAN et de la périphérie.

Ma feuille de route prévoit des mesures urgentes pour la construction d’un foyer culturel et d’une cellule pour le suivie de nos malades et nos handicapés.

Il ressort de mon agenda que des structures seront mises en place pour encourager nos jeunes dans leurs études. Y compris toutes formes d’apprentissage outre la recherche de l’emploi tout en favorisant l’épanouissent moral et matériel des membres de la Communauté.

Je sais que vous êtes une famille éprise de paix et de justice, je vous encourage à garder le cap, à vous comporter toujours de manière irréprochable comme par le passé, c’est-à-dire à vous aimer les uns les autres, à entretenir des bons rapports de voisinage, à toute les autorités quelles soient administratives, politiques, judiciaires, religieuses, ou traditionnelles. Je suis de ceux qui pensent que là où il y a la paix, il y a le progrès, il ne nous reste plus qu’à prier régulièrement afin que la guerre cesse partout dans le monde.

Vive la Communauté Bayangam de Foumban,

Vive les Bayangam du Cameroun

Vive le Peuple Bamoun,

Vive le Cameroun.

Je vous remercie

Fait à Foumban, le 20 mars 2016

Maître Kamsu Joseph Gentil

Patriarche des Huissiers de Justice

Président National du Bunker

Nouveau Chef de la Communauté Bayangam de Foumban

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 19:36
L’ARMEE A CELEBRE UN HEROS NATIONAL DANS LE MOUNGO :

La bravoure du valeureux soldat lieutenant-colonel KWENE Beltus Honoré tombé au champ de bataille contre les actions menées par Boko haram au Cameroun le 14 Février dernier, a été célébrée de façon exceptionnelle ce weekend dans le canton Mwamenam département du Moungo. L’oraison funèbre s’est déroulé en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles le préfet Thomas HONA qu’entouraient ses plus proches collaborateurs.

L’émotion était grande dans les tribunes bâties pour la circonstance, de nombreuses personnalités au rang desquelles le préfet du département du Moungo Thomas HONA sont venues rendre cet ultime et dernier hommage mérité à ce digne fils du département tombé dans les mailles tendues par cet ennemi Boko Haram qui menace la nation depuis plus de deux ans à travers les actions barbares et les attaques kamikazes.

D’un parcours élogieux, cet homme d’honneur qui commandait la Zone Sud de l’opération Alpha a su conduire ses camarades de manière déterminée dans lutte acharnée contre la nébuleuse qui cause l’insécurité à nos frontières, cette bravoure et ce sens du sacrifice ont été salués à la juste valeur par le Chef Suprême des forces armées camerounaises qui a décerné plusieurs médailles de la vaillance à celui qui a définitivement quitté la scène les armes aux poings.

Par ailleurs, recueillement et Tristesse se sont rendues de plus en plus visibles sur les visages des familles, amis et connaissances, mais surtout ses promotionnaires qui n’ont pas manqué de l’exprimer à travers des témoignages et autres prises de paroles qui ont marqué quelques temps forts les obsèques du Lieutenant Colonel KWENE EKWELE Beltus Honoré qui à débuté le 12 Mars par une messe en passant par des témoignages. Des explications du Commandant Jean Michel Mebebe, ces introductions laissent place aux honneurs Militaires et une inhumation selon un spectre bien défini.

A près avoir servir la nation toute entière pendant 18 années, le Lieutenant- Colonel KWENE Beltus a ainsi tiré sa révérence à l’âge de 39 ans, laissant derrière lui une femme et six enfants. Dans les conversations, ses camarades soldats émettent le vœu de voir le combat contre Boko Haram atteindre son apogée en sa mémoire. Le régiment d’artillerie Sol Sol qui est basé à Nkongsamba, organisation de défense avec l’élite militaire à reçu le ministre de la défense en visite éclair. Occasion pour M. BETI ASSOMO de remonter le moral des troupes. Le Ministre a été fortement accompagné par la délégation des forces de sécurité et de maintien de l’ordre, sous la conduite du CPP HAMADJAM Joseph, Commissaire Central de la ville de Nkongsamba, la délégation des services spéciaux, sous la conduite des CP. NKOSGO Théophile, Commissaire Spécial du Moungo, CP. BEKALE EFFA, chef d’Antenne de la surveillance du territoire du Moungo, l’Administration Pénitentiaire. La délégation des Hommes d’affaires était conduite par Djankou Nkuissi Gabriel, promoteur de la Nlonako Valley land, suivi de Njiaking Aimé du Groupe Synergie Nord-Sud.

Lijouom Chetou et Appolinaire Kameni

Entretiens:

1- AKOLLA Rigobert : Elite Mwamenam/Moungo

2- Dr Francis EKOSSO : COM10 GPE SAPEURS POMPIERS

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 19:33
ABAH ABAH Alain Prosper, Sous-préfet de Baré-Bakem au centre
ABAH ABAH Alain Prosper, Sous-préfet de Baré-Bakem au centre

La léthargie qui anime la gestion des revenus des chutes d’Ekom- Nkam perdure entres les populations riveraines dans ce petit village situé à 9 kilomètres de Melong 2 dans l’arrondissement de Baré- Bakem département du Moungo.

Une scène qui ne laisse indifférentes les autorités locales qui ont une fois de plus fait une descente dans le village ce 11 mars 2016 sous la houlette du sous-préfet de l’arrondissement de Baré- Bakem ABAH ABAH Alain Prosper

Malgré les résolutions prises lors de la réunion de crise autour de la gestion des revenus des chutes d’Ekom- Nkam tenue à Nkongsamba l’année dernière en présence d’une mission du Ministère du tourisme et avec comme résultat la mise en place d’un comité de gestion provisoire des chutes, les signes de tensions restent jusqu’ici visibles entre les populations de cette localité divisées en clans et qui à chaque fois procède au boycotte des rencontres convoqués par les autorités administratives qui interviennent dans cette chaîne de gestion des revenus des chutes.

Un constat fait au cours de la de la descente de l’autorité locale dans ce village ce 11 Mars 2016 pour remplir sa part de contrat trimestriel évalué à un montant de 500 mille à verser aux populations par le biais de son comité de développement dans le souci de booster l’essor des projets communautaires dans e village en quête d’émergence.

Par ailleurs, le sous préfet de l’arrondissement de Baré-Bakem ABAH ABAH Alain Prosper a profité de cette descente pour toucher du doigt qui gangrène ce milieu touristique, comme esquisse de solutions, il a procédé à la rétrocession des nouvelles tenues aux guides avant d’affirmer que les travaux engagés sur le site atteindront leur apogée dans les prochains jours. Mais grande a été une fois de plus la surprise de l’autorité qui a constaté une n-ième absence du chef du village à cette autre réunion de concertation, une situation longtemps décriée par les riverains présents qui après avoir exprimé leur amertume par rapport à la gestion des revenues des chutes par un clan familial du village, ont décidé d’un accord commun de confier leur côte part à l’autorité administrative, ce qui permettra au comité de développement de réaliser un projet communautaire pour le bien être des populations dans les 45 prochains jours.

Cette autre résolution prises par les riverain du village Ekom-Nkam ce 11 Mars 2016 viendra t-elle mettre fin à la crise qui plane autour de la gestion des revenues des chutes d’Ekom Nkam dans le département ? C’est une affaire à suivre.

Entretiens : 1- Alain Prosper ABAH ABAH : Sous-préfet Baré-Bakem

2- EYENGUE Bruno : Rép DDMINTOURISME MOUNGO

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 19:31
M. EKWELE Daniel, Inspecteur des Impôts
M. EKWELE Daniel, Inspecteur des Impôts

Sous la présidence du Préfet du département du Moungo, M. HONA Thomas, les membres statutaires du comité départemental des finances locales du Moungo se sont retrouvés le 10 mars 2016 dans la salle des actes de la Commune de Nkongsamba 1er. C’était pour évaluer le taux d’exécution des Budgets Communaux et autres BIP votés et alloués aux collectivités locales décentralisées du Moungo.

En l’absence du Maire Oumarou de Nkongsamba 1er et de ses adjoints, le préfet occupait l’estrade en compagnie du Secrétaire Général de la Communauté Urbaine de Nkongsamba, M. WANGUE Georges Liberté, représentant le Délégué du Gouvernement auprès de ladite institution et de M. Ngoh Priso Léopold, Secrétaire Général de la Commune de Nkongsamba 1er, représentant son maire qui avait pris la poudre d’escampette.

Il ressort de cette session ou encore de cette auto évaluation communale sur les activités l’exercice 2015 tenue le 10 mars à Nkongsamba, que les finances locales du Moungo connaissent une croissance plus ou moins normale, si dans certaines collectivités territoriales décentralisées les taux d’exécution avoisinent plus de 45% à l’instar de Dibombari, Melong, Loum, Baré-Bakem, Nkongsamba 3ème , Manjo, Nkongsamba 2ème,; d’autres connaissent certains goulot d’étranglement dans l’exécution physico financier desdits budgets et autres investissements inscrits dans le BIP 2015.

Ce qui amène la tutelle des communes à noter certaines recommandations à l’endroit des différents membres du Comité départemental des finances locales dont les Maires, les Receveurs Municipaux et quelques intervenants dans la chaine.

Recommandations qui intègrent l’accélération des travaux en chantier du stade municipal de Bonangoh, la réhabilitation du stade municipal de Mbanga, du stade municipal de Mbaressoumtou ; saisir le ministre des domaines chaque fois qu’il y a un projet d’intérêt public sur un domaine par les dispositions à prendre qui satisferont les deux parties : Etat et particulier ; la lecture des textes référentiels par les Secrétaires Généraux chaque fois qu’il y a un conflit de compétence.

Approche didactique par les exposés

Pour mieux se faire, les membres du CODEFIL Moungo ont bénéficié de quelques enseignements à travers des exposés thématiques tels que :

- « l’émission et le recouvrement des recettes des collectivités territoriales décentralisées par la division des grandes entreprises », présenté par le Chef de centre divisionnaire des impôts de Nkongsamba, M. EKWELE Daniel, Inspecteur des Impôts ;

- « la remontée de l’information budgétaire au contrôle départemental des finances par les Receveurs Municipaux », présenté par M. NYATTE Alexis, Contrôleur Régional des finances du Littoral2 ; - « le bilan des investissements de l’exercice 2015 », présenté les magistrats municipaux ou leur représentant ;

- « la réalisation des projets des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) du Département du Moungo », présenté par M. WAHOUM Jean Pierre, Trésorier Payeur Général du Littoral2 ;

- « la confection des comptes administratifs des CTD, du compte de gestion du Receveur Municipal et du Compte de gestion-matières », présenté par M. OLINGA OLINGA Elysée,

- « le bilan du recouvrement des recettes de l’exercice 2015, les difficultés rencontrées et les perspectives pour l’exercice 2016 », présenté par les Receveurs Municipaux.

Les receveurs municipaux ont tour à tour présenté de manière suscite le bilan du recouvrement des recettes au titre de l’exercice 2015. Dans les différentes interventions, on a décelé les Receveurs Municipaux qui travaillent bien et ceux qui sont en poste parce que le système favorise parfois des médiocres dans l’optique de l’équilibre régional.

Avant les échanges et les débats, les participants ont suivi l’intervention du Directeur Régional du FEICOM qui a invité les magistrats municipaux ainsi que les Secrétaires généraux à monter les dossiers de financement de leur projets et de les soumette au FEICOM et à d’autres partenaires au développement comme le PNDP et les agences de développement des pays amis. De se mettre à l’école de l’intercommunalité parce que pour certains financements lourds, le FEICOM, banque des communes a ciblé des zones. Pour les engins lourds et autres tracteurs, la ville de Limbé est le point de concentration du matériel de la région du Littoral.

Scores2000, Hebdomadaire d'Informations Générales ayant son siège à Nkongsamba, site web www.score2000.info - Directeur de publication : Timamo Tedjon Sylvain -Rédaction : +237 663 956 404

Entretien avec M. NKECK Jules Ascension Godefroy, Adjoint au Maire de Loum sur le bilan de l'exercice écoulé

« Le stade municipal Loum new-look respecte les normes exigées par la Confédération Africaine de Football »

La ville de Loum est dans un tournant important de son histoire, au moment ou le pays va investir près de 20 milliards dans les projets de la décentralisation et les programmes d’urgence décidés par le Chef de l’Etat. L’exécutif communautaire issu du Social Democratic Front à Loum a pris la pleine mesure et donne et toute l’énergie nécessaire à l’implémentation des programmes et éléments infrastructurels émanants du Budget d’investissement public et du plan de campagne 2016. Le second adjoint au maire que nous avons rencontré à la fin du Comité départemental des finances publiques du Moungo nous fait parcourir la feuille de route.

Scores 2000 : Monsieur l’adjoint au Maire, Comment appréciez-vous les travaux du CODEFIL ?

NKECK Jules Ascension Godefroy : Je voudrais commencer par remercier M. HONA Thomas, Préfet du Moungo et tutelle des Communes pour nous avoir associé à ses travaux enrichissants. J’ai lors de mon propos apprécié la collaboration et l’expertise des sectoriels pour les chantiers en cours et pour ceux de 2015 dans la ville de Loum. Leur apport et leur diligence nous ont permis de gagner en temps. Les exposés sont enrichissants et le timing est respecté, occasion de l’auto évaluation et levé des rideaux entre les tâches des magistrats municipaux, des secrétaires généraux et des receveurs municipaux.

La méthodologie du président du Comité, le Préfet HONA Thomas consistait en la présentation du bilan de l’année écoulée en distinguant les financements issus du budget d’investissement public, de ceux de vos ressources propres et enfin les apports de vos partenaires. Comment avez-vous restitué vos travaux ?

Le bilan de l’exercice 2015 dans notre commune se présente ainsi qu’il suit :

- pour la source de financement BIP, nos projets sont au nombre de 13 pour un montant de 111 081 100 FCFA, le taux d’exécution physique est de74, 61% et le taux d’exécution financière est de 65,38%.

- pour la source de financement FEICOM, le nombre de projet est 03, pour un montant de 146 035 777 FCFA, le taux d’exécution physique est de 59,33% et les documents pour le paiement sont en cours.

- Pour la source de financement PNDP, il y a un projet d’une valeur de 25 320 592 dont le taux d’exécution physique est de 100% avec 0% d’exécution financière.

- Pour les projets financés avec les ressources communales propres, ils sont 29 pour un montant de 89 150 452 FCA pour un taux d’exécution physique de 93,10% et un taux d’exécution financière de 79,31%.

Vous avez également mentionné des travaux de 2014. De quoi s’agit-il ?

Un bref rapport de l’exercice 2014 nous démontre que deux importants projets restent inachevés, l’élaboration d’un plan d’occupation des Sol (POS), du BIP MINHDU 2014 d’un montant de 50 millions. Pour ce cas, seul le rapport diagnostic dans sa version provisoire nous a été servi en décembre 2015. Parlons également de l’exécution des travaux d’entretien des voiries revêtus d’un montant de 128 448 464 FCFA. L’entreprise adjudicataire Global Technologie BTP n’est pas sur le terrain, le chantier est abandonné.

Le chantier du stade municipal de Loum a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Ce stade est-il aujourd’hui praticable ?

Oui, le stade municipal de football de Loum est praticable. L’aire de jeu est aménagé, les vestiaires, les mûrs du stade sont réhabilités. La mairie a consenti des moyens pour les travaux et nous avons également tendu la main à la Direction générale des Plantations du Haut Penja (PHP) qui dans son programme Fair Trade, et sur la base des devis proposés par nos services techniques a investit des moyens complémentaires. Des élites de Loum et des associations ont participé à ce plaidoyer et nous sommes fiers d’avoir aujourd’hui un beau stade de football à Loum qui respecte les normes exigées par la Confédération Africaine de Football (CAF). Nous remercions les populations de Loum pour leur patience et par la même occasion tous nos partenaires financiers.

Votre exécutif piloté par le Maire Kuate Wambo Guy Mesmin a mis un accent particulier sur l’éducation de votre jeunesse et l’urbanisation de la ville de Loum. Comment pensez-vous piloter un si vaste chantier avec des moyens modeste ?

En effet, le taux de croissance en population de Loum est élevé par rapport à celui des autres localités environnantes et nous mettons un point d’honneur à la rigueur budgétaire. Ces deux dernières années, notre exécutif a réhabilité et construit des salles de classe, confectionné des centaines de table-bancs. Ce n’est pas encore suffisant parce qu’il y a encore des écoles où l’on retrouve plus de 100 élèves par classe. Comme vous l’avez suivi, le Chef de l’exécutif, M. KUATE WAMBO Guy Mesmin a dit lors du vote du budget de l’exercice 2016 évalué en recettes et en dépenses à la somme de 578 803 000 (Cinq cent soixante dix huit millions huit cent trois mille francs), que nous allons continuer à chercher des financements pour résoudre ce problème. Quant à l’urbanisation, des ressources propres sont investis dans le réseau routier urbain et rural, des édifices naissent comme le lot de boutiques au marché, le premier lot est déjà réceptionné et attribué. Nous sommes disponibles, à l’écoute des populations pour que le développement durable impulsé au delà des efforts de notre équipe, des conseillers municipaux soit celui des populations de Loum, dans une synergie globale.

Propos recueillis par Sylvain Timamo

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 19:27
LES COMPTABLES PUBLICS A L’ECOLE A NKONGSAMBA :

Les comptables publics étaient à l’école ce 07 Mars 2016 à Nkongsamba à la faveur du séminaire d’explication de la nouvelle nomenclature budgétaire et comptable harmonisée de l’exercice budgétaire 2016. Les travaux qui avaient pour cadre la salle des actes de la mairie de Nkongsamba 1er sous la coordination de Madame NJOYA ABIBA, inspecteur principal du trésor, assisté par WAHOUM Jean Pierre, TPG sortant de Nkongsamba.

Il était question pour les cadres de la Direction Générale du trésor et de la coopération financière et monétaire au MINFI d’apporter des éclairages sur les innovations sur les innovations de la nomenclature budgétaire 2016 qui vise à élargir l’assiette fiscale, l’accroissement du taux d’imposition, l’amélioration et la sécurisation des recettes fiscales et enfin la rationalisation des procédures de recouvrement des impôts. L’une des principales innovations de cette nomenclature telle que relevée par le Chef de mission de la DGTCFM et qui aurait suscité beaucoup de débats après son exposé a été l’interdiction d’accréditation d’un agent public atteint par la limite d’âge d’admission à la retraite sur le plan budgétaire conformément à la circulaire N°004/CAB/PM du 12 Novembre 2015 du Premier Ministre chef du gouvernement.

Outre les innovations sur les plans budgétaires fiscaux et comptables, ce séminaire portait également sur cinq autres thèmes parmi lesquels : le financement du budget de l’Etat et les instruments financiers, les transferts comptables, la gestion des transferts et des échanges des données dans le système informatique du trésor, de contrôle interne et la fiabilisation de la balance des comptes.

Au regard de tous les éclairages, selon le Trésorier Payeur Général WAHOUM Jean Pierre, la grosse interrogation reste et demeure la mise en application de la circulaire du PM, relative à la mise en retraite des agents public. Ce qui a renvoyé les medias présents à épiloguer sur la dernière image de la semaine ; le Ministre Alamine Oumane Mey scellant quelques bureaux dans son ministère des collaborateurs qui restaient sur place dix ans après leur mise en retraite… Même s’ils sont du « pays organisateur ».

Appolinaire Kameni/CP

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13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 17:47
Yaounde-Présidentielle 2018 : Un jeune camerounais écrit au Président Paul Biya

Voici en intégralité la lettre de Martial Bissog parvenue à notre rédaction.

« Monsieur le Président entre la cacophonie des thuriféraires et le calme de votre conscience, je sais que vous ferez le bon choix !

C’était dans ma lointaine enfance en culottes courtes. La nouvelle était tombée comme une déflagration. Je percevais vaguement dans les propos de mes aînés, géniteurs, oncles, tantes, grandes sœurs et grands frères, beaucoup de bonheur mais aussi un soupçon d’inquiétude. Etait-ce possible, chuchotait-on, que le Président de la République Amadou Ahidjo quittât le pouvoir de son plein gré ! L’homme avait tellement marqué les esprits – au Cameroun et même au-delà – que quand gamin, nous rêvions d’être président plus tard, nous disions : « je serai Ahidjo ». C’était dans mon enfance en culottes courtes, à peine ! Certains ressentaient du bonheur parce qu’ils nourrissaient à l’endroit du président démissionnaire des griefs plus ou moins objectifs. Mais globalement, les aînés trouvaient qu’un quart de siècle au pouvoir c’était bien long et que la démission du président de la république était une bonne nouvelle. Cependant on y croyait à peine. Alors de part en part fusa la rumeur explicative selon laquelle l’homme fort avait été terrassé par un subterfuge des Français dont un médecin, télécommandé par le nouveau pouvoir socialiste – François Mitterrand venait d’être élu en 1981 – lui aurait faussement diagnostiqué « une grosse fatigue ».

C’était un calme soir de novembre 1982. C’était l’automne, un automne où il faisait beau, car chez nous et dans les cœurs c’était comme la naissance du printemps. Et la belle et salutaire hirondelle qui à elle seule annonçait ce beau printemps était un fringant quadragénaire du Sud, grand commis de l’état, que les femmes unanimes, décrivaient beau et les hommes d’une seule voix, bardé de diplômes, l’homme parfait en quelque sorte. Cet homme, c’était Paul Biya, le dauphin constitutionnel.

J’avais juste sept ans. J’ai suivi toute ma vie durant, le voyage au long cours du président de la république. Journaliste, j’ai apprécié la liberté accordée à la presse. Peut-être plus que dans nul autre pays d’Afrique, ce quatrième pouvoir n’a jamais autant mérité son grade. Parfois même, peut-être en fait-on trop ici dans le dénigrement vaseux et inutile, et dans une écriture plus qu’approximative ; ou parfois pas assez, si l’on juge la qualité de l’information. Citoyen j’ai aimé ce havre de paix que représente mon pays, et j’en ai abondamment joui, dans une Afrique équatoriale en prise à des crises, à des turbulences parfois hécatombaires. Jeune, j’ai estimé à sa juste valeur le large spectre des offres de formations qui chaque jour, s’élargissait un peu plus, faisant du Cameroun, cet état providentiel dont un expatrié grand connaisseur de l’Afrique disait qu’il est le pays du continent où l’on est sûr de trouver toutes les ressources humaines dont on a besoin pour l’entreprise, de la plus subalterne à la plus pointue. Patriote, j’ai été très fier de la maîtrise avec laquelle nous avons préservé l’intégrité nationale en y maintenant la riche presqu’île de Bakasi, que convoitait notre puissant voisin, après une dure bataille armée et juridique. La liste est longue.

Je ne parlerai point de ce qui pourrait fâcher. «Bien sûr nous eûmes des orages, vingt ans d’amour c’est l’amour fol», chantait Jacques Brel. Il avait raison. La vie n’est point un long fleuve tranquille, la gouvernance encore moins. Vingt cinq ans ont eu raison de ce que représentait le président Ahidjo pour les uns et les autres. Même ceux de son camp s’en sont agacés et ont manifesté des signes qui ne trompaient pas. Si j’ose cette tribune, c’est que je sais que dans le fond de l’homme, la pondération et le sens de l’équilibre qui le caractérisent ne lui dictent désormais plus qu’ne seule ligne de conduite. Mon peuple, nous dit-il en sourdine, je vais me retirer. Trente ans d’amour, c’est l’amour fol. Nous l’entendons tous, cette sourdine, sans trémolos ni bégaiements dubitatifs. Alors, si je prends cette plume filiale, c’est parce que je sais que l’homme est agacé par les appels des céroféraires et des thuriféraires dont la logique est incomprise par le premier concerné et par bien d’entre nous. Je sais et j’entends qu’il attend qu’une jeunesse sensée l’accompagne vers une sortie digne et oh combien méritée. Alors, je dis, Monsieur le Président, je suis du côté de cette sagesse qui vous conseille de partir.

J’ai pris ma plume un jour pas bien lointain, pour prendre rendez-vous avec l’histoire. J’ai annoncé ma candidature à la présidence de la république pour accomplir un double devoir : faire comprendre au Président de la république qu’une certaine jeunesse était prête à relever le gant ; lui faire comprendre que cette jeunesse qui n’a connu que lui à la tête du pays, avait donc reçu grâce à lui, les moyens pour être prête à servir son pays au plus haut sommet des responsabilités de l’état.

Monsieur le Président, vous voyez donc que nous avons compris votre désir le plus profond. Nous avons entendu la petite voix qui sourd dans les propos que vous nous tenez à longueur d’interventions. A longueur de silences. A longueur de voyages. Combien sont-ils ceux qui veulent en dépit de votre volonté et du bon sens, vous persuader que vous êtes un monarque de droit divin ne quittant le pouvoir que par la volonté de Dieu ! Quels sombres intérêts couvent-ils, dont vous seriez tout juste la caution, la couverture et en fin de compte, la victime ! Dieu vous a fait grand, Monsieur le président, car tout pouvoir vient de lui. Vous vous ferez immense car toute décision vient de l’homme et non des courtisans. Partez donc comme vous le désirez tant Monsieur le président, et vous aurez le temps de nous regarder faire et le temps d’être fier de vous, parce que fier de nous qui sommes vos fils, les fils de ce Cameroun dont vous avez un tiers de siècle durant, présidé à la destinée ».

*Martial Bissog,

Candidat déclaré à la présidentielle de 2018

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  • Sylvain Timamo est journaliste camerounais et depuis quelques années,il est éditeur du journal Scores 2000. Propriétaire du Magazine International Culturel et Touristique "Le Chasseur".
  • Sylvain Timamo est journaliste camerounais et depuis quelques années,il est éditeur du journal Scores 2000. Propriétaire du Magazine International Culturel et Touristique "Le Chasseur".

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