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Une manifestation qui a permis de mesurer les compétences pratiques des élèves et l’importance des filières qui de plus en plus sont des destinations prisées pour des jeunes las de s’investir dans une agriculture familiale.
La recherche au service de l’agriculture..tel pourrait être le crédo qui anime la population paysanne de notre pays ; et ceci s’est justifié ce 6juillet 2015 à l’occasion de la cérémonie d’installation officielle du nouveau Directeur de Centre Africain de Recherche sur Bananiers et Plantains (CARBAP). L’esplanade de la cour à la direction du CARBAB s'est avérée étroite pour accueillir la foule des grands jours qui a fait le déplacement de Njombé au rang desquels le Gouverneur de la région du Littoral Joseph Beti Assomo, le Préfet du Département du Moungo Thomas Hona, les parlementaires, les Maires, les chefs traditionnels, les artistes et les groupes de danses…
Présidé par le Ministre de la recherche scientifiques et de l’innovation Madeleine Tchunté, par ailleurs présidente de conseil d’administration du CARBAP, c’est par les civilités d’usage que la cérémonie a commencé avec le mot de bienvenu du Maire de Njombé-Penja, suivi par le discoure d’installation du Ministre/PCA du CARBAP qui en remerciant pour leur attachements au centre, a installé le Dr Ndoumbé Nkeng au poste de Directeur de CARBAP. Elle lui a recommandé de veiller à la bonne exécution du programme et projet de recherche, en maintenant l’entretien et la promotion des relations de coopération avec les états membres signataires des statuts du CARBAP et les institutions partenaires entre autres…
Le Dr Ndoumbé Nkeng présenté comme un homme pétri d’expérience a été nommé Directeur par Intérim du CARBAP le 14 mars 2014, nomination confirmé par décision N°001/D/CARBAP/PCA du 30 mars 2015. Fils du département du Moungo, le DR Ndoumbé Nkeng est né le 23 septembre 1962à Nkongsamba. Après l’obtention de son Baccalauréat en 1982 au Lycée du Manengouba et sa formation à l’école nationale supérieure agronomique de Dschang, il y sort quelques années après nanti du diplôme d’ingénieur agronome. Au moment où ce fils du Moungo prend la tête de cette structure de recherche agricole, il est irréfutable de constater que le bananier est l’une des plus importantes cultures vivrières d’Afrique Centrale et occidentale. Compte tenu du rôle stratégique de la banane et du plantain dans le développement agricole et le renforcement de sécurité alimentaire, le CARBAP a depuis sa création, apporté une plus-value significative aux activités de développement du bananier et du plantain, ce qui pourrait justifier l’adhésion de la RCA, du Congo, du Gabon de la Guinée Equatoriale, de la RDC, du Tchad et du Cameroun pour cette contribution par la recherche développement à l’amélioration des systèmes de production des bananiers et plantains.
Recherche-implémentation des résultats de la recherche... un paradoxe !
Bien que le CARBAP ait été érigé en 2007 comme centre d’excellence de la CEMAC sur les bananiers et plantains, l’implémentation des résultats de la recherche dans les plantains reste toujours un mythe ; les paysans avec dabas et machettes scrutent l’horizon sans espoir au moment où l’on parle d’agriculture de seconde générations. Entre cet espoir et la pléthore des programmes axés sur l’agriculture et qui très souvent se chevauchent sur le terrain avec les moyens financiers colossaux déployés par le gouvernement de la république ; moyens colossaux moins profitables au véritables bénéficiaires que devraient être les agriculteurs mais davantage à des fonctionnaires véreux qui roulent carrosses, oubliant du coup le rôle d’encadrement et de vulgarisation qu’ils doivent jouer sur le terrain avec pour finalité une odeur de détournement au profit des groupes imaginaires. Ces programmes peuvent avoir pour nom ACEFA, Programme Maïs, Programme racines tubercules, Café-Cacao, palmier à huile, etc… Mais l’on peut être tenté à dessein de se demander si ce n’est pour les grandes exploitations agricoles appartenant des fois aux expatriés et donc la grande partie de leur production ne sert qu’à nourrir leur compatriote au-delà de nos frontières. Les différentes institutions devraient s’appliquer davantage pour mettre les outils de production à la portée de l’agriculteur lamda pour aspirer à l’émergence aspirée dans les prochaines années et possible avec une véritables politique agricole axée sur les résultats et la participation des collectivités territoriales décentralisées, au moment où celle-ci à travers la décentralisation sont désormais les piliers du développement
PF/LCA