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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 16:42
M. NZOKI EPOH Frédéric, Proviseur du Lycée du Manengouba
M. NZOKI EPOH Frédéric, Proviseur du Lycée du Manengouba

Le 11 juin 2016, les parents d'élèves du Lycée du Manengouba ont été convoqués pour l'Assemblée Générale. Une séance qui a vu la participation du Sous-préfet Etta Bokaya Achu, du Commissaire spécial Nkosgo et de quelques élements de la force de maintien de l'ordre.

Après le cérémonial d'usage, le président de séance, président du bureau de l'APE, M. Mendjiadeu Ambroise a présenté l'ordre du jour qui comportait les rapports d'activité et la présentation de la situation des finances. Le secrétariat financier a évoqué le budget et les besoins du Lycée. Selon lui, le Lycée du Manengouba a besoin par an d'une somme d'environ 45 millions pour payer les enseignants vacataires. Il faut renouveler quelques matériels et réhabiliter des infrastructures. En fonctionnement, le bureau de l'APE n'aurait besoin que de moins de 2 millions pour ses taches principales que sont le matériel de bureau et les frais de mission et d'organisation des rencontres statutaires.

Pour l'exercice écoulé, du projet de budget et des sommes réelles recouvrées, près de 36 millions ont été placés à la disposition du Proviseur, servant à accomplir les rubriques du budget exprimés en besoins spécifiques.

M. Nzoki Epoh Frédéric, Conseiller Technique de l'APE et Proviseur dudit Lycée a confirmé les chiffres communiqués par le bureau de l'Association des parents d'élèves. Il a expliqué en détail les rapports entre les dirigeants de l'APE qui sont représentés par trois membres au Conseil de l'établissement. Le Lycée du Manengouba est constitué de près de six sixième et a environ 3327 élèves au total, repartis de la manière suivante : 1849 au premier cycle et environ 1878 au second cycle.

Reprenant la parole pour donner des réponses lors des divers, M. Mendjiadeu Ambroise a listé les activités de l'année:

- participation aux journées internationales de langue maternelle,

- la fête des enseignants,

- organisation de la journée Nelson Mandela

.Il a conclu en laissant entendre que les frais d'APE du Lycée du Manengouba sont les plus bas dans le département du Moungo, environ 12 000 francs par élèves qui ne sont pas suffisants pour payer convenablement tous les vacataires et notamment les gardiens de l'établissement. Il pense tout de même qu'un effort sera fait pour que le dernier du personnel employé soit payé au niveau minimal du SMIG, soit au moins 36 500 francs.

M. NGUENANG Jacques s'est montré insatisfait des réponses données aux questions de l'assistance. Il est suivi dans cette lancée par M. DIPOKO qui a questionné sur l'opportunité d'organiser cette AG en ce moment ou les parents sont en vacances et beaucoup hors de la ville. M. FOKE a pensé que 45 millions de fonds d’APE à collecter auprès des parents étaient énorme et que le Lycée du Manengouba devrait faire appel au BIP (Budget d'Investissement Public), à la Mairie de Nkongsamba 2ème et enfin aux anciens Elèves pour la réhabilitation de ses infrastructures, surtout les bâtiments des classes de sixième qui ne sont pas du tout beau à voir, le restaurant, la salle des spectacles et le gymnase également.

Le Sous-préfet Etta Bokaya Achu, prenant la parole à la fin des échanges, a félicité les uns et les autres pour la franchise lors des interventions. Les recettes propres de l'APE sont arrêtées à 39 991 000 FCFA. Les élections on tété renvoyées à la rentrée des classes au cours d'une AG où il y aurait plus de parents. Plus de peur que de mal, il n'y pas selon l'autorité du feu dans la maison… But wait and see.

Sylvain Timamo

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 16:41

C’est à la faveur de l’assemblée générale mixte du 05 juin dernier que le Chef de la Communauté, M. Fotso Jean Paul, a procédé à leur installations en présence de ces deux adjoints, Chouache Jacob et Nainkam Ebenezer. En plus du président sortant du Comité de gestion Nguensu Samuel, plusieurs notables de la Communauté à Nkongsamba étaient présents.

La Communauté Bayangam de Nkongsamba a des nouveaux dirigeants. Les membres du Comité de Gestion issus du consensus sont :

Président : Guemegne Victor (KASSAP)

Vice-président : Siaka Engelbert (Djegwue)

Secrétaire Général : Kamtchueng Isidor (Kouopou)

Secrétaire Général Adjoint : Kenmegne Pawa Ignace (Touegwe-Bem)

Trésorier : Ninkouo Philippe (Tochue Dja)

Commissaire aux comptes : Wakam Bénoit (Tchalla)

Surveillant Général : Kamga Justin (Mbeing)

Chargé du Foyer et des locations : Tayou Jean (Nké)

Culture et Animation : Kayo Jean Robert (Touegwe)

Contrôleur des travaux : Tchuenté Michel (Djegwe),Chouache Benoit

Chef du Secrétariat Particulier du Chef de la Communauté : Timamo Tedjom Sylvain (Touegwe-Bem)

Au bureau général des femmes Bayangam de Nkongsamba

Présidente : Mme Tchomdom Agathe (Touegwe-Bem)

1ère Vice-présidente : Wakam Micheline (Nké)

2ème Vice-présidente : Magne Poka Geneviève (Kouopou).

Le Chef de la Communauté Fotso Jean Paul, dans son propos de circonstance, à félicité tous les promus. Il a remercié la jeunesse active Bayangam pour le travail qu’il abat pour redorer l’image de la grande famille Bayangam de Nkongsamba. Il a par la suite approuvé leur travail ainsi que les organes qu’elle s’est librement donnée pour son fonctionnement. Ils a apprécié l'election au poste de président M. Tandem Tchuenté Paulin et au poste de vice président M. Sitchepi Daniel. Cette rencontre s’est achevée par les chants et youyous des femmes.

Epanda Louis Mayer/CP/Cp - Contact Rédaction :+237 678894092 / +237 663956404

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 16:40
Les jeunes actifs dans les artères de la ville
Les jeunes actifs dans les artères de la ville

La jeunesse Bayangam de Nkongsamba a élu un nouveau bureau selon son statut particulier et entamé le programme d‘activité 2016-2017. Le bureau élu est structuré de la manière suivante :

Au premier rang, son assemblée générale qui regroupe tous ses membres actifs, au second rang, le bureau exécutif et enfin un comité de 9 membres statuant sur les questions importantes qui sont appréciées par l’Assemblée Générale. Son bureau exécutif élu pour un mandat de deux ans il y juste quelques semaines est constitué de la manière suivante :

Président : Tamdem Tchuenté Paulin

Vice-président : Sitchepi Daniel

Secrétaire Général : Tchuente Nono Patrice martial

Secrétaire général Adjoint : Mbopda Jean Paul

Trésorier : Fehem Daniel

Commissaire aux comptes : Wakam Julio

Censeurs : Kamsu Hervé et Nendjom Rosine

Chargé des sports :Tchockning Félix Rodin

Chargé de la Culture : Mofou Jules

Il faut ajouter qu’à l’issu d’une élection constituée d’un corps électoral de 36 membres, les candidats au poste de président Singtafeu Bernard et Djoum Michel ont obtenu 18 voix chacun. Une réunion du comité s’est tenue et pendant cette rencontre, les deux candidats, soutenus par M Souptcha Serge, Manteu Suzie, Wimedji Ernest et Chemgnie flore ont fait profil haut pour se retirer de la course et laissant ainsi le seul candidat qui remplissait les conditions sélectionnées par la commission électorale pour être porté à la tête de l’organisation. Tandem Tchuenté Paulin qui a été victorieux face a Sitchepi Daniel est donc de manière majoritairement consensuelle élu par acclamation au poste de président et son challenger Sitchepil Daniel devient le vice-président ipso facto de AJABAN (Association Jeunesse Active Bayangam de Nkongsamba). Sans attendre une installation pompeuse, Tamdem Paulin à gagner le cœur de ses frères et de la Communauté en organisant une marche dans les artère de l’arrondissement de Nkongsamba 1er pour une paix durable dans la Communauté Bayangam et aussi de soutien à nos forces de défense qui luttent contre la secte terroriste Boko Haram dans la partie nord du pays.

Mbopda Jean Paul/CP - Contact Rédaction : +237 678894092

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 16:38
Mme ESSOUNGOU Irène, DRSEP/LT préside ici les travaux
Mme ESSOUNGOU Irène, DRSEP/LT préside ici les travaux

Les 29 et 30 juin derniers, les personnels du Ministère des Sports et de l'Education Physique du Littoral se sont retrouvés à Nkongsamba, Chef-lieu du département du Moungo pour l’auto évaluation et mettre sur pied des stratégies dans l'optique de l’accomplissement de leur mission.

Cette rencontre sur le plan protocolaire a débuté à 10 heures et 30 minutes dans la salle des actes de la Communauté Urbaine de Nkongsamba. Ouvert par le Premier Adjoint préfectoral M. BALA Souaîbou en présence de Mme ESSOUNGOU Irène, Délégué Régional du MINSEP, de M. BANGUE More Ebenezer, Délégué Départemental du Moungo et de près de 100 participants.

Les deux jours de travaux ont permis de proposer des solutions durables aux problèmes qui se posent dans les domaines du sport et de l'éducation physique, il a été fait des suggestions à la hiérarchie sur le développement des infrastructures sportives, le management des personnels et l'encadrement des compétitions. Mme KEUTCHA Marietta, Chef de service des Affaires Générales (SAG) était modérateur de la rencontre.

Des observations importantes, on peut citer l'insuffisance du personnel sur le terrain; le management des épreuves sportives; l'expertise à la coupe Top; à l'ascension du Mont Manengouba, aux tours cyclistes, la programmation du championnat régional FENASCO.

Pour atteindre certains objectifs, il serait utile de mettre en évidence le fichier régional des personnels et de l'élite sportive. Surtout que seront organisés au Cameroun la Coupe d'Afrique féminine en fin 2016 et masculine en 2019.

M. Etame Georges Bertrand, Chef de service régional des sports et entraineur régional de boxe a laissé entendre que les promoteurs privés de compétition n'ont pas souvent le réflexe de se rapprocher des responsables du Minsep alors qu'un lot de textes est disponible pour faciliter leur volonté d'encadrer la jeunesse camerounaise.

A la clôture de deux jours de séminaire, Mme ESSOUNGOU Irène, Délégué Régional du MINSEP, a félicité ses collaborateurs pour la qualité des travaux. Elle a invité les femmes de plus en plus nombreuses dans ce département ministériel à redoubler d'ardeur, à travailler plus rude que les hommes afin de mériter la confiance que leur accorde depuis quelque temps le Ministre des Sports et de l'Education physique.

Sylvain Timamo- Contact Rédaction : +237 678894092 / +237 663956404

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 16:36
ARRET DES COMPTES DE GESTION 2015 DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE NKONGSAMBA: UN DEFICIT QU'ON POUVAIT EVITER

C'est le 23 juin dernier, en présence de la tutelle administrative représentée par le premier adjoint préfectoral, M. BALA Souaïbou que le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Nkongsamba, Dr KOLLO Basile a présidé les travaux de l'adoption des comptes de gestion 2015.

Le taux de performance tel que annoncé par le chef de l'exécutif communautaire est de 54,46%. Les recettes sont de l'ordre de 378 493 051 francs pendant que les dépenses s'élèvent 382 493 051 francs, soit un déficit de 3 797039 francs. On a tout de même noté une augmentation des recettes par rapport à l'exercice 2014 de 33 299 344 FCFA. Dans son propos introductif, le Délégué du Gouvernement, Dr KOLLO Basile, a laissé entendre que sa structure n'a jamais reçu de dotation générale de la décentralisation pour l'investissement.

Dans l'exposé du fondé de pouvoir exploitant les documents du Receveur Municipal Olinga Olinga Elysée, il ressort que la Communauté Urbaine de Nkongsamba n'a pas de fichier de contribuable actualisé, que le camp de police est confisqué par des hommes en tenue qui refusent de payer le loyer, que les détenteurs d'armes à feu sont inconnus de la fiscalité communautaire et qu'enfin, les politiques mises sur pied pour vendre les tickets de quai, de marché et de stationnement ne fonctionnent pas cause de l'inertie et de l’incivisme de certains agents. Mme le fondé de pouvoir en conclusion, a proposé qu’il faudrait envisager une politique d'austérité.

Lors des débats après la lecture des rapports des commissions, les conseillers Moussa Issa Malam Salo, Yamga Françoise et Bekoulé Patrick ont voulu savoir plus sur tous les dysfonctionnements énoncés. Ils se sont attardés sur les actions sociales de l’exécutif, le sport et les stratégies pour augmenter les recettes car selon eux, il est inadmissible que la Communauté Urbaine paye près de 8 millions de salaires mensuels et ne peut recouvrer que 5 millions de recettes propres.

Répondant à ces interrogations, Dr KOLLO Basile, a aussi fustigé les actes des policiers qui occupent le camp de police et refusent de payer les loyers qui pourtant ont été revus à la baisse. Il a critiqué ses collaborateurs qui ne font pas suffisamment d’efforts pour l’augmentation du montant du compte administratif et réclament le règlement des avantages et autres droits. Il s’inquiète du comportement de certaines mairies qui font semblant de ne pas comprendre les raisons des blocages d’investissements prioritaires. Une fois de plus, les Maires Oumarou Dandjouma, Wandji Thomas et Mboula Elise-Henriette étaient absents à la séance plénière.

Il a été aussi question dans les débats, du ramassage des ordures ménagers à Nkongsamba et l’électrification. Le Délégué a noté l'absence des financements attendus dans certains projets, de la coopération lente avec le MINEE pour implémenter certains autres financements comme l'acquisition de cinq charrettes par commune et deux pour la Communauté. L'intensification en adduction d'eau en retard. Des solutions urgentes, il a brandi les lettres adressées à la hiérarchie dans l'optique d'un emprunt pour l'achat de trois camions bennes et un véhicule de liaison.

Sylvain Timamo - Contact Rédaction : +237 678894092/ 663 956 404

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 16:33

Quelques semaines après le passage du Gouverneur de la Region du Littoral, M. IVAHA DIBOUA Samuel Dieudonné, nous avons rencontré le 4ème adjoint au Maire de Melong. NJOUME Isaac a roulé sa bosse dans l’administration camerounaise, et avant de prendre fonction élective, il était au contrôle supérieur de l’Etat.

Scores 2000 : Au moment ou les mairies du Moungo devraient avoir fait leur premier bilan , quel est votre regard sur Melong.

NJOUME Isaac : Melong est une ville qui a eu la chance d’être à la croisée des chemins de grandes régions socio-économiques; le Haut Nkam, le Koupé Manengouba, le Littoral-Ouest. Ses élus se sont mis au travail depuis la dernière élection municipale de 2013, scrutant dans les besoins des populations pour apporter des solutions. Avec le chef de l’exécutif municipal, nous avons viabilisé les routes et sentiers, donné un cadre de travail aux commerçants, appuyé les secteurs éducatif et sportif en général. Mais il reste beaucoup à faire pour que Melong ait le visage d’une ville moderne.

Que faut-il selon vous faire pour atteindre cette vision?

Nous devons renforcer la gouvernance dans la gestion de la Commune de Melong. Ceci parce que il y a une pratique qui manque en la matière. Trop de poches de décisions et de dépenses inopportunes, l’insuffisance des rencontres pour les membres de l’exécutif, l’exécution approximative de certaines décisions du Conseil. Si nous corrigeons tous cela, nous irons plus vite. Melong mérite mieux que ce que nous avons actuellement.

Quelles sont les potentialités de Melong pour émerger?

Nous avons des ressources qui ne sont pas exploitées. Je regarde par exemple le désordre qu’il y a au carrefour la forêt. Ont peut y produire des recettes énormes en y aménageant des espaces commerciaux, une gare routière pour les nombreux camions de passage entre 21 heures et 5 heures du matin qui occupent la chaussée. Autour de cela, nous avons les sites touristiques, les carrières de pouzzolane et et la pierre.

Propos recueillis par Sylvain Timamo- Contact Rédaction : +237 678894092

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 10:58
M. Ngongang Claude Bernard, Président de séance de l'AGE
M. Ngongang Claude Bernard, Président de séance de l'AGE

Les membres statutaires de cette organisation se sont retrouvés au Complexe le Mont Blanc (Ancien Snack du Cinéma Le Relais); Face Grand temple aux fins d'examiner les questions d'actualité en relation avec leurs objectifs.

Une séance qui a durée de 15heures 45 minutes à 18 heures et 30 minutes et présidée par M. GONGANG Claude avec pour rapporteur M. ADJOMO MVONDO Arsène; Consultant à la Radio Nkongsamba FM. Ces derniers siégeaient ainsi en Assemblée Générale Extraordinaire de l’Association des Editeurs et Correspondants de Presse du Moungo : Nkongsamba, le 29 juin 2016

Ordre du jour

  1. Enregistrement des participants et des invités;
  2. Propos Introductif du Président de séance (NGONGANG Claude Bernard);
  3. Rapport d’Activité 2015 (SG/TITAN YONKEU Augustin/NGUECHUE NGAHOU Salomon);
  4. Adoption des programmes 2016 et 2017 (TIMAMO TEDJON Sylvain);
  5. Convocation de l’Assemblée Générale Elective du 13 juillet 2016;
  6. Proposition pour la révision des statuts (LEKAMA Georges Auréoles, DOPNA Didérot);
  7. Divers et fin. Des résolutions importantes énoncées; l'Assemblée a retenu la mise sur pied de la Commission chargée de faire un calendrier des activités 2016 et 2017, la Commission chargée de la révision des statuts et du règlement intérieur; la commission chargée des ressources et du développement. Outre; l'adoption du rapport moral des activités antérieures et la convocation de l'assemblée générale pour l’élection du bureau exécutif le 13 juillet 2016 dans la salle des actes de la Communauté Urbaine de Nkongsamba ou encore à l'Hôtel Zénith Palace. Une autre recommandation forte est l'invite aux membres de payer leurs cotisations avant le 12 juillet 2016. Sylvain Timamo
  8. Liste de présence des membres, sympathisants et invités spéciaux: "Epanda Louis Mayer, Siéwé Happy de Bana Chamford, Adjomo Mvondo Jean Marie Arsène, Nkuissi Joseph, Ngomse Fondjo Joachim, Ngongang Claude Bernard, Timamo Tedjon Sylvain, Ngotty Elong Raoul Zavier, Lekama Georges Auréole, Mbopda Foateu Jean Paul, Tchuent Nono Patrice Martial, Dopna Einstein Diderot, Foute Paul".

Information à savoir : Procès verbal de l’Assemblée Générale Elective 2014

L’an Deux Mille Quatorze, et le 27 du mois de juin, les membres statutaires de l’Association en abrégée ASSEPM se sont retrouvés dans la salle des conférences de l’Hôtel Zénith Palace de Nkongsamba, de 10 heures 15 à 13 heures 45 minutes aux fins de renouveler leur bureau et approuver les activités de l’exercice écoulé.

A l’issu des échanges, le bureau exécutif est élu. M. NGUECHUE NGAHOU Salomon a obtenu 6 voix contre 2 pour NGOTCHO NGAMBO Louis Marie, candidat présenté par TIMAMO TEDJON Sylvain. Le reste des postes n’ayant constaté qu’une seule candidature est élu par acclamation.

Le Bureau Exécutif de l’ASSEPM pour les 02 prochaines années est constitué comme ci-dessous :

PRESIDENT : NGUECHUE NGAHOU SALOMON

CONTROLEUR FINANCIER : NGONGANG CLAUDE BERNARD

SECRETAIRE GENERAL : LEUMASSI JACQUES REGINALD

SECERTAIRE FINANCIER : TITAN YONKEU

CHEF DE PROJET : TIMAMO TEDJON SYLVAIN

L’assemblée a constaté et approuvé la présence des membres de l’Observatoire de la Presse du Moungo (OPREM/ASSEPM) que sont :

PRESIDENT: LEKAMA GEORGES AUREOLE (DIRECTEUR GENERAL DE LA RADIO NKONGSAMBA FM)

MEMBRE : DIDEROT DOPNA (MOSOH CAMEROUN).

En plus des conditions prescrites par les statuts, NGONGANG Claude (Directeur de Publication du Journal Le Jeune Agriculteur) au nom de l’Assemblée générale est reconfirmé comme un des signataires des comptes bancaires de l’ASSEPM pour la période 2014-2016.

Le Rapporteur; Le Chef de Projet; Le Président de séance

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 10:47
Côte-d’Ivoire: La Défense de Mme Gbagbo accuse la Pisam (corps médical) “On ne juge pas un cadavre !”

COMMUNIQUE DE PRESSE. Abidjan, le 4 Juillet 2016 – Le vendredi 1er Juillet 2016, Madame Simone EHIVET GBAGBO a été victime d’un malaise nécessitant son transfert de toute urgence à l’hôpital PISAM. A son arrivée, et à la vue de son état de santé, il a été décidé par le corps médical de son hospitalisation.

Il est d’ores et déjà bon de préciser que Madame Simone EHIVET GBAGBO a été privée de soins médicaux pendant près d’un an.

Son état de santé actuel est donc étroitement lié à l’absence de soins dont elle a été victime. A cet égard, il y a déjà quelques mois, nous nous sommes émus auprès des autorités ivoiriennes de la santé précaire de Madame Simone GBAGBO, résultat d’une privation de soins médicaux.

Lors de l’audience des Assises de ce matin, le Procureur Général a affirmé s’être entretenu avec le médecin, et que Madame Simone GBAGBO « se portait mieux » et qu’elle quitterait l’hôpital le mardi 5 juillet 2016, de sorte que le procès pourrait reprendre ce jeudi 7 juillet 2016. La Défense a tenu à attirer l’attention de la Cour sur le fait qu’elle n’avait pas encore eu d’échanges avec le Médecin de sorte qu’il ne pouvait être sérieusement déterminé le jour de la sortie de l’hôpital de Madame Simone GBAGBO, et encore moins le jour de la reprise du procès.

C’est ainsi que l’audience a été reportée au lundi 11 juillet prochain.

Nous nous sommes alors rendus à la PISAM afin de nous entretenir avec le Docteur KOUAKOU Kouadio, Directeur Médical, que nous n’avons pu joindre qu’au téléphone. A notre grande surprise, ce dernier a refusé catégoriquement toute conversation ou rencontre avec les Avocats de Madame Simone GBAGBO estimant n’avoir de compte à rendre qu’au Procureur Général. Le Docteur KOUAKOU Kouadio refuse ainsi catégoriquement d’informer Madame Simone GBAGBO et ses Avocats, sur son état de santé.
Paradoxalement, il communique avec le Procureur Général, avec lequel il semble avoir décidé de la sortie de Madame Simone GBAGBO, le mardi 5 juillet 2016, sans que cette dernière et ses Conseils aient été préalablement informés.

Nous sommes particulièrement inquiets de ce procédé qui consiste à maintenir Madame Simone GBAGBO et ses Avocats, en dehors de toute informations relatives à l’état de santé de cette dernière.

Informations que le Docteur KOUAKOU Kouadio a décidé de réserver au Procureur Général.

Il convient de préciser que Madame Simone GBAGBO n’a pas encore obtenu les résultats des examens médicaux intervenus, et qu’elle souffre depuis de longues années de multiples pathologies nécessitant des soins médicaux quotidiens.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que la PISAM divulgue des informations médicales au Pouvoir ivoirien, tout en refusant aux patients toutes informations sur son dossier médical.

Au demeurant, cette attitude viole manifestement le secret médical, et le respect dû aux patients.

Face aux agissements plus que condamnables et méprisants du Docteur KOUAKOU Kouadio, qui semble davantage préoccupé par ses relations avec le Pouvoir ivoirien que par l’état de santé de Madame Simone GBAGBO, nous tenons à faire part de nos vives préoccupations.

On ne juge pas un cadavre !

La Défense tient à rappeler que la priorité doit être l’état de santé de Madame Simone GBAGBO, les soins qu’on doit lui apporter ainsi que sa convalescence.
Le procès ne saurait sérieusement se poursuivre, sans la prise en compte de ces préalables.

Les connivences du Docteur KOUAKOU Kouadio avec le pouvoir ivoirien sont inacceptables, indignes, et irrespectueuses des règles déontologiques que tout médecin digne de ce nom, se doit de respecter en veillant à ce qu’aucune influence politique ne détermine son attitude à l’égard d’un patient.

Le calendrier médical et judiciaire de Madame Simone GBAGBO ne doit en aucune manière être soumis à un éventuel calendrier politique.

Maître Ange Rodrigue Dadje & Maître Habiba Toure
Avocats de Simone EHIVET GBAGBO

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 17:31
Christian Cardinal Tumi
Christian Cardinal Tumi

Archevêque émérite de Douala depuis le 17 novembre 2009, Christian Tumi aura 86 ans le 15 octobre prochain. Cet homme de foi, de principes et de convictions a de nouveau fait parler de lui à la faveur de ses 50 ans de sacerdoce.

C’est le 17 avril 1966 à Soppo-Buea qu’il est ordonné prêtre par Mgr Julius Peeters. Il a déjà reçu de nombreuses distinctions dont le prix Cardinal Von Galen de l’Ong Human Life International en 2008, en Allemagne pour le service, en défense de la vie humaine innocente et le prix de l’intégrité décerné le 15 novembre 2011 par Transparency international à Vienne, en Autriche. Ainsi qu’un titre honorifique décerné par l’Académie des Sciences d’Outre-mer le 27 novembre 2010 à Paris, en France. Docteur en philosophie de l’Université de Fribourg en Suisse, il est aussi Docteur Honoris causa de plusieurs universités parmi lesquelles l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac) où il a été par ailleurs chancelier fondateur pendant 15 ans. Christian Tumi a été élevé le samedi 4 juin 2016, à Douala, à la dignité de Commandeur de l’ordre de la valeur. Auteur de «Les deux régimes politiques d’Ahmadou Ahidjo, de Paul Biya et Christian Tumi, prêtre (Eclairage)» et de «Ma foi : un Cameroun à remettre à neuf», Christian cardinal Tumi est en train d’écrire un livre sur la morale humaine.

Vous avec reçu récemment à Douala une distinction à l’occasion de vos 50 ans de sacerdoce. Pouvez-vous nous dire ce qu’elle représente pour vous ?

J’ai reçu la distinction de commandeur de l’ordre de la valeur des mains du ministre chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation René Emmanuel Sadi. Il me l’a remis au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés. On m’a surpris par cette distinction le samedi 4 juin 2016 lors de la messe pontificale qui a été organisée par l’archevêque de Douala, ses prêtres et les fidèles de l’archidiocèse de Douala. C’était à l’occasion de mes 50 ans de sacerdoce, sur l’esplanade de la cathédrale Saints Pierre et Paul de Bonadibong, à Douala. C’est vers la fin de la messe que j’observe que le ministre chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation René Emmanuel Sadi se dirige vers le micro et on m’invite à le rejoindre. Je crois que les gendarmes savaient ce qui allait se passer. Notamment une décoration.

Je remercie le chef de l’Etat. Cette distinction signifie pour moi une reconnaissance de l’importance des valeurs spirituelles pour la formation de l’homme camerounais. Une reconnaissance pour ce que j’ai fait au Cameroun. Je n’ai fait que mon travail spirituel. Mon travail de prêtre et d’évêque. J’ai aussi enseigné. J’ai également construit trois collèges, notamment le Collège Saint Charles Borromée, le collège Notre Dame des nations de Yassa et le Sacred Heart College de New-Bell. Avec l’aide des bienfaiteurs, nous avons construit les hôpitaux diocésains de Bonabéri et de Logpom. Il y a deux autres hôpitaux catholiques construits par des congrégations religieuses avec mon soutien et autorisés par l’Etat.

Pourquoi l’Eglise catholique met-elle l’accent sur l’éducation ?

L’Eglise croit que pour développer un pays, il faut d’abord développer l’homme. L’homme n’est pas développé si ses facultés intellectuelles ne sont pas développées. L’Eglise croit en l’homme. Elle veut développer l’homme, tout l’homme. Et c’est l’homme qui développe les choses. Les grandes universités européennes telles que l’Université de Bologne en Italie, l’Université d’Oxford en Grande Bretagne et l’Université de la Sorbonne en France étaient catholiques il y a plusieurs siècles. Ces universités datent du 12ème et du 13ème siècle. Les premiers missionnaires qui arrivaient en Afrique construisaient les écoles et les dispensaires. Le tout premier Collège au Cameroun est le Collège Saint Joseph de Sasse. Un village dans le diocèse de Buea. Fondé par les pères de Mill-Hill, ce collège date de 1939.

Qu’apportent l’éducation religieuse en général et l’éducation catholique en particulier ?

L’Eglise croit que l’éducation n’est pas intégrale si on n’a pas reçu une éducation religieuse. L’homme qui n’a pas eu une éducation religieuse est dangereux. Car, il n’a pas une conscience formée qui le dirige. L’éducation de la conscience est importante pour le développement de l’homme. C’est la conscience qui dirige la vie morale de l’homme. C’est la conscience qui fait connaitre à l’homme le bien à faire et le mal à éviter. Il faut écouter sa conscience. Je vais vous raconter une anecdote. Un jour, j’ai dit à un ami qui était fonctionnaire que je ne voyais pas de différence entre des anciens élèves des écoles et collèges confessionnels et ceux qui n’avaient pas fréquenté ces établissements.

Je me basais sur le fait que tous, sans exception, succombent à la tentation de détourner les fonds publics. Il m’a répondu qu’il y avait une différence entre ces deux catégories de fonctionnaires. Je lui ai demandé laquelle. Il m’a répondu que ceux qui ont été dans des collèges confessionnels sont vraiment malheureux quand ils détournent les fonds publics, car leur conscience les juge alors que les autres sont heureux de jouir de l’argent de l’Etat volé. Cette réponse m’a vraiment marqué. Si on une conscience troublée après avoir fait le mal, il y a l’espoir de la conversion.

Certaines personnes laissent entendre que cette distinction peut être perçue comme un moyen pour le chef de l’Etat de faire la paix avec vous ? Qu’en pensez-vous ?

Cette question est étrange. Le président de la République et moi n’avons jamais eu de problème ! J‘assume mes propos et mes opinions. Et le président de la République le sait. Permettez-moi de rappeler à vos lecteurs que lorsque j’ai été créé cardinal en juin 1988, le président de la République m’a offert une voiture de marque Mercedes. Je l’ai accepté et je l’ai remercié. Si ma pensée n’est pas en accord avec ma parole, c’est que je mens. L’accord entre ce qu’on pense et ce qu’on dit est la vérité. La vérité logique. Je lui ai envoyé des exemplaires des livres que j’ai rédigés et ses réactions étaient toujours bonnes.

Il faut que les gens sachent que j’ai travaillé avec Paul Biya. Quand j’étais chancelier de l’Université catholique de l’Afrique centrale (Ucac), on négociait avec le ministre de l’enseignement supérieur de l’époque qui était lent. Les évêques de l’Afrique centrale étaient anxieux de savoir si le Cameroun allait ou non approuvé le dossier. Le Nonce apostolique au Cameroun était obligé d’aller voir le président de la République qui était intervenu favorablement.
La première radio catholique de Douala, Radio Veritas, a été autorisée en décembre 2003 grâce à l’intervention du président de République. J’avais commencé avec cette radio comme tout le monde. Illégalement. La radio a été fermée légalement par le ministre de la Communication de l’époque le Pr Jacques Fame Ndongo. J’ai écrit au chef de l’Etat pour solliciter son arbitrage. J’ai dit au chef de l’Etat que toutes les conditions étaient réunies pour que cette radio soit autorisée. En deux ou trois semaines, le président de la République a répondu favorablement. Il m‘avait transmis son avis favorable à l’ouverture de Radio Veritas par l’entremise de son Secrétaire général à la présidence, à l’époque Jean-Marie Atangana Mebara. Le ministre de la Communication le Pr Jacques Fame Ndongo m’avait envoyé la lettre d’approbation signée par lui-même.

J’ai également écrit au président de la République pour obtenir l’autorisation de la faculté de médecine de l’Université catholique du Cameroun. Je sais bien qu’il est intervenu pour l’approbation de ce dossier. Ce n’était pas une faveur. Le dossier était complet. Tout le monde sait ce que le Président de la République a fait pour l’inhumation de ma mère. Il a décoré ma mère (Ya Tumi Catherine La’aka, ndlr) officier de l’ordre national du mérite. A titre posthume. Il a aussi fait un don financier pour l’accueil des personnes qui sont venues à Kumbo et à Kikaïkelaki, pour les obsèques de ma mère le samedi 27 juin 2015 au cimetière de la cathédrale Sainte Thérèse de Kumbo. Et pour terminer, tout le monde sait ce que le Président de la République a fait pour l’anniversaire de mes 50 ans de sacerdoce. Tout cela ne montre pas que nous sommes des ennemis.

Maintenez-vous ce que vous avez déclaré aux médias au sujet d’une éventuelle candidature de Paul Biya à la prochaine élection présidentielle ?

J’ai déjà dit ce que je pensais sur ce sujet. Et c’était mon opinion. J’ai le droit de dire ce que je pense en ce qui concerne la vie politique de notre pays. Après tout, je suis parmi les anciens de ce pays. J’avais 30 ans à l’indépendance ! Ma position est connue de tout le monde. Concernant la candidature du chef de l’Etat, ce que j’ai dit était clair. J’ai dit que si j’étais Paul Biya, je ne me présenterai plus malgré l’appel de quelques membres de mon parti. Car, à partir de 80 ans, on est affaibli physiquement et intellectuellement.

On ne peut pas empêcher les militants et sympathisants d’un parti politique de proposer un candidat à l’élection présidentielle. Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) sont libres de proposer Paul Biya comme candidat de leur parti à l’élection présidentielle. Et si les Camerounais, en majorité décident démocratiquement, c’est-à-dire par une élection libre, régulière, sincère et transparente, même s’il a 100 ans, ce n’est pas un problème pour moi. Qui suis-je pour dire le contraire ? Même si je dis quelque chose contre, ce sera mon opinion et une voix dans le désert par ce que le pouvoir souverain a parlé.

Beaucoup de fidèles ont un pied à l’Eglise et un autre chez le marabout. Pourquoi les chrétiens ont-ils des difficultés à suivre le Christ comme le chemin, la vérité et la vie ?

Si beaucoup de fidèles ont un pied à l’Eglise et un autre chez le marabout, c’est parce que le chrétien manque de foi. Si on a la foi en Dieu tout puissant, on n’écoute plus ailleurs. Ce n’est que Dieu seul qui comble tous les désirs de l’homme. Si on ne croit pas en Dieu, on ne peut pas obtenir de lui ce qu’on demande. La foi est un don de Dieu. C’est pourquoi nous devons adresser cette petite phrase à Dieu: « Seigneur augmente ma foi ».

Qu’est-ce qui vous occupe aujourd’hui ?

En dehors de quelques visites pastorales, nous passons beaucoup de temps à la prière personnelle, à la prière pour notre pays et à la prière pour ceux qui nous gouvernent et pour les gouvernés. Nous prions pour tout le monde. Toute autorité vient de Dieu. Ceux qui exercent l’autorité doivent le faire avec la crainte de Dieu. Parce qu’ils vont en rendre compte. C’est une responsabilité que Dieu leur confie. La peur de Dieu est le commencement de la sagesse. C’est la peur d’un enfant pour son père qui l’aime. J’ai passé plus d’années comme évêque. A chaque messe, les fidèles prient pour leur évêque. Le peuple de Dieu prie pour son pasteur.

Je suis en train d’écrire un livre sur la morale humaine. Je réfléchis sur l’éthique humaine, sur l’éthique qui n’est pas chrétienne, sur l’éthique qui n’est pas catholique. Les lois naturelles gouvernent le monde. Je souhaite terminer la rédaction de ce libre avant ma mort qui peut arriver à tout moment.

Pourquoi la mort fait-elle si peur ?

On a peur parce qu’on ne sait pas où on va après la mort. Les gens regardent la mort comme un anéantissement. On est réduit à rien. L’homme veut vivre éternellement. Il ne faut pas qu’on quitte le monde comme si on avait été forcé. On doit demander la grâce d’aimer notre mort. Au fur et à mesure que l’on avance dans la vie, on apprend à aimer la mort. On n’a plus peur de la mort. C’est le dernier acte de l’homme sur la terre. Mourir. Il n’y a rien au monde qui peut satisfaire l’homme définitivement. La vie éternelle est une jeunesse éternelle. Cette vie terrestre est finie. La vie éternelle est infinie. L’âme de l’homme se repose seulement en Dieu. Dieu est le sommet et le résumé de tous les désirs de l’homme. Une fois qu’on est avec Dieu, on ne désire plus rien.

Entretien mené par Edmond Kamguia K.: In lne

Source: http://www.camersenat.info

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 16:13
DR. ANTOINE DE PADOUE NDEMMANU
DR. ANTOINE DE PADOUE NDEMMANU

QUE SIGNIFIE MONNAIE ? MONNAIE EST UNE PIÈCE DE METAL EQUIVALENT DE LA VALEUR D’UN BILLET OU D’UNE PIÈCE FRAPPEE PAR L’AUTORITE SOUVERAINE POUR SERVIR AUX ÉCHANGES, INSTRUMENT LÉGAL DE PAIEMENT, ETC.

DEPUIS PLUS D’UN DEMI-SIÈCLE TOUS OU PRESQUE TOUS CROIENT ET PENSENT QUE LA CRÉATION D’UNE MONNAIE CAMEROUNAISE VOIRE AFRICAINE EST UNE SOLUTION AU MANQUE À GAGNER ACTUEL POUR L’ECONOMIE CAMEROUNAISE VOIRE DES PAYS AFRICAINS, QUI S’EMPASSERAIENT DE TOUTES DETTES S’ILS ONT UNE MONNAIE NATIONALE, SOUS REGIONALE VOIRE CONTINENTALE.

  1. POURQUOI EST-CE QU’UNE MONNAIE AFRICAINE NE SAURAIT ÊTRE PRÉMATURÉE APRES (56) CINQUANTE SIX ANS D’INDEPENDANCE (1960–2016) ?

Le Cameroun, c’est l'Afrique en miniature tant décriée, comme l’Afrique tout entier reste un creuset, une base enrichissante, d’où les partenaires étrangers s’approvisionnent pour leur maintient et pour leur survie comme de leur économie.

Quant à nous autre, il suffit de poursuivre l’assainissement du secteur bancaire et économique pour permettre à tous les acteurs, les travailleurs et les opérateurs économiques de faire partie intégrante de notre système d’Administration et de gestion globale sécurisée et viable.

Les abondantes et riches ressources naturelles, donc regorgent le Cameroun et la plus part des pays Africains doivent servir de garantie et d’apport personnel pour les emprunts et les financements à contacter par l’État auprès des institutions financières nationales et internationales compétentes en la matière. C’est aussi de la crédibilité de la matière première vers une demande qui stimule l’offre, rendant ainsi saturé un marché de moins-disant, qui se constitue à tous les coins de rue et plus spécialement dans les moindres carrefours assaillis par les populations en quêtes à de quoi-mangé « couscous, atanganabread, mbongotschobi, koki, ero, etc.», Et c’est là où la Monnaie devient le maître chanteur « agent de spéculation », celle qui détermine les choix, les valeurs et les prix et font des heureux, quant elle est abondante ou des malheureux quant elle absente.

La croissance démographique du Cameroun et des pays africains en (56) cinquantesix ans et l’extension des bidonvilles autour des toutes premières structures administratives (les cités etles villes) qui sont et constituent autant de preuves pour une vraie économie d’offre et de la demande qui s’est bien installée et nécessite une réelle volonté de réorganisation et de transformation vers une économie moderne au service de l’homme et non pour asservir l’homme. Autrement dit de l’immergence à l’émergence, il nous faudrait mettre sur pied un processus et une méthodologie d’infaillibilité monétique pour une économie compétitive et dynamique.

La gestion du franc cfa en plus (56) cinquante six ans d’indépendance politique fait des Etats d’Afrique des références en la matière et leurs confèrent un droit d’autodétermination en matière de gestion de la monnaie de substitution ; ils constituent et forment ainsi l’expertise de gestion d’une monnaie jadis indexée sur le franc français aujourd’hui sur l’euro.

  1. QUE FAUT-IL FAIRE CONCRÈTEMENT POUR QUE LE CAMEROUN AIT SA MONNAIE ET EN COMBIEN DE TEMPS POUR QUE SA MISE EN CIRCULATION SOIT EFFECTIVE?

Tout d’abord la monnaie c’est quoi ? Elle se présente sur quelle forme et sert à quoi faire ? Comment créer sa propre monnaie ?

La monnaie c’est aussi l’argent, c’est l’unité d’échange entre la demande et l’offre, c’est ce qui permet de réguler les marchés domestiques et sous régionaux, mais aussi la monnaie est dite dans le cadre des échanges commerciaux comme étant la mesure de toutes les monnaies, pouvez vous me faire de la monnaie ? Elle se présente sur plusieurs formes, telles que les billets de banque, les pièces d’argent, les feuillets de banque voire les titres d’actions ; elle se créée par l’Etat à travers son Ministère de Finance, qui émet ordre à la banque centrale de mettre sur le marché la monnaie, qui est considérée comme un produit financier donc bancaire et suite à certains préalables et pré-requis que nous allons pouvoir réunir avant la création de la Monnaie Camerounaise et que nous vous invitons dans les lignes qui suivent à partager à travers notre expérience et suggestion en la matière.

Le Cameroun utilise depuis son indépendance et bien avant la monnaie « franc cfa » comme unité d’échange commercial et financier nationale et sous régionale. Le projet de société Camerounaise pour les grandes réalisations proposé par Son Excellence Monsieur Paul BIYA nous interpelle à une réflexion profonde sur la création future d’une monnaie camerounaise, qui doit être une des composantes des grandes réalisations compte tenu de la déclaration faite par le Président Paul BIYA lors de la célébration de la cinquantenaire, à savoir : « l’Afrique en général et le Cameroun en particulier ont atteint leur maturité ». Il est clair que dès lors la recherche d’une nouvelle voie pour le Cameroun et l’Afrique en matière de monnaie est ouverte et les propositions pour une nouvelle approche permettant la création d’une nouvelle monnaie camerounaise et ensuite africaine sont les bienvenues.

La monnaie n’est pas seulement une affaire de l’émetteur de la monnaie, mais de beaucoup plus du peuple nation, qui en est l’utilisateur et le bénéficiaire. Il est impératif que le peuple nation soit en harmonie avec sa monnaie, l’on se rappelle l’histoire d’amour entre le peuple nation allemand et leur monnaie « D-Mark » ou encore entre les américains avec le « Dollar », les japonais avec le « YEN » ainsi de suite, la monnaie doit tout d’abord être une affaire de culture entre un peuple nation et son État. Il est donc impératif que les Camerounais se familiarisent avec leur monnaie et surtout que tous y participent. Un programme pour une meilleure sensibilisation de tout notre environnement socio-économique à la problématique de la monnaie est nécessaire et urgent.

Dans nos programmes scolaires, la culture à la monnaie camerounaise doit pouvoir mieux préparer nos sujets économiques à la prise de conscience de la valeur qu’un peuple nation peut et doit donner à sa monnaie, une vraie référence pour tout un peuple nation. Une monnaie Camerounaise doit pouvoir être possible nonobstant l’accord de partenariat économique (APE) entre l’Union Européenne et les pays africains ; la création d’une monnaie camerounaise répond globalement de l’actuelle politique monétique, qui a vu la mort du franc français au détriment de l’euro et bien évidemment cela appelle à toute une autre réflexion sur le franc cfa, qui n’est plus un enjeu pour nos économies.

Le franc cfa n’est plus qu’une coquille puisque le franc français n’existe plus. La mise en circulation d’une éventuelle monnaie camerounaise doit pouvoir se préparer et ceci grâce à un programme de sensibilisation et de prise de conscience de ce que sur chaque gain réalisé et valorisé par la monnaie, il ya une partie qui ne vous appartient pas, et le gain est ainsi subjectif et non objectif, le sujet économique camerounais doit faire la différence entre ce qui est son gain, c’est-à-dire les revenus lui appartenant et ceux qui appartiennent au tiers (État/Particulier).

  1. QUEL NOM DONNÈ À CETTE MONNAIE ET QUE FAUT-IL OBSERVER POUR UNE REUSSITE SANS FAILLE D’UNE MONNAIE CAMEROUNAISE FORTE ET STABLE EN LIEU ET PLACE DU FRANC CFA?

la prise de conscience de la valeur qu’un peuple nation peut et doit donner à sa monnaie, une vraie référence pour tout un peuple nation, nous invite à un choix d’une dénomination de notre future monnaie ; si d’aucun pense que l’afro est mieux indiqué pour une monnaie africaine nous pensons que le MAC / CAM / CAC « Monnaie d’Achat au Cameroun / Cameroonian Avalables Monetary or Currency », peut être la futur monnaie camerounaise, et pour que sa mise en circulation soit effective, il faudrait tout d’abord lancer une campagne de sensibilisation pour s’assurer qu’au moment de la mise en circulation c’est bien tous les camerounais qui adhèrent à leur monnaie mais aussi qui ont la maîtrise de la valeur de celle-ci.

Il faudrait entre autre que le sujet économique camerounais puisse savoir comment utiliser la monnaie pour ses besoins ? Comment faire en sorte que chaque revenu soit taxé à sa juste valeur ? Chacun doit savoir que notre monnaie est une responsabilité commune et partagée que sa force et sa stabilité dépend des efforts de chaque sujet économique camerounais, qui doit par son travail et ses activités contribuer à la promotion d’une monnaie camerounaise forte et stable, flexible et non inflationniste.

Il faudrait aussi que chaque Camerounais soit titulaire d’un compte bancaire, une opération entrepris par la SOCAPSSI Sarl qui envisage de faciliter l’affiliation et l’immatriculation des travailleurs du secteur informel à la CNPS, grâce à l’assurance volontaire, ce qui exigera pour chacun des nouveaux allocataires la production dans leur dossier d’un compte bancaire (Epargne / Compte chèque) permettant de reverser leur allocation et leur retraite dans leur compte bancaire; cela faciliterait la création d’une base de données permettant de mieux gérer notre monnaie (ex. avec plus 20 000 000 de comptes ouverts à multiplier par les agios et par autres taxes sur les opérations bancaires, ce qui amélioreraient considérable les recettes financières de l’État).

  1. NOS CONCLUSIONS :

Avec vingt millions de comptes bancaires (20 000 000 x 100MAC/CAM/CAC = 2 000 000 000MAC/CAM/CAC) multipliés par cent MAC/CAM nous obtenons une ardoise de près de deux milliards de MAC/CAM. En prélevant sur vingt millions de comptes bancaires un pourcentage quelconque nous réalisons un montant important nous permettant de réinvestir dans les domaines (d’infrastructures, d’industrialisations & de logistiques), qui nécessitent tous des investissements considérables et importants.

Nous devons concevoir un programme de sensibilisation pour la création d’une monnaie camerounaise et pour mieux faire connaître nos atouts et pour que notre monnaie soit une monnaie forte et stable, un pari à gagner. Il est dit que la théorie est l’aptitude à comprendre ce qu’on pratique comme quoi sans théorie la pratique est aveugle. Monnaie, servitude et liberté du prof. Joseph TCHUNDJA POUEMI, nous donne une vue générale de l’histoire de la monnaie dans tous les grandes puissances économiques et monétaires, mais aussi dans les pays émergents comme dans les pays dits pauvres et très endettés. Les grands maux qui minent toute politique monétaire et qui sont l’inflation, la récession et l’indexation des taux de change sur l’ETAT providence ou l’ETAT consommateur ne pourront avoir raison sur la future monnaie camerounaise, qui aurait pris soin de mettre en exergue tous les atouts pour une réussite singulière de notre nouvel environnement monétaire. Adieu aux financements compensatoires, aux financements des stocks régulateurs, aux financements des comptes subventions ou aux financements des fonds fiduciaires, à l’inflation et la récession que nous ne pouvons réguler.

  1. NOS RECOMMANDATIONS :

La création d’une monnaie camerounaise pour le marche local, interne, sous régional et continental n’est pas en déphasage avec l’actuel pratique mais est une conséquence inéluctable et irréversible de la maturité d’une économie transcendante et qui dépend de sa capacité à surmonter toutes les étapes pour la gestion de sa propre monnaie et preuve d’une vraie autonomie économique et financière. Le Dollar a donné aux État Unis d’Amérique après son retrait du livres sterling d’Angleterre toute une autre dimension et à propulser l’État américain au rang d’une première puissance économique mondiale. L’Euro vient de donner aux européens une nouvelle place de choix devant les instances économiques et financières mondiales, détrônant le dollar à chaque fois, l’euro se veut être une monnaie forte et stable et à besoin impérativement de l’Afrique pour se maintenir, le taux de change entre l’euro (1 Euro = 655,957Fcfa soit 13xfois 50Fcfa) et le franc cfa ne permet plus la compétition et la compétitivité, réduisant les économies africaines à une dépendance alors qu’ils réunissent tout ce qui est nécessaire pour mettre sur pied une monnaie nationale, gage de leur autonomie économique et financière, bref de l’accomplissement de leur autonomie et de leur indépendance économique, fondement d’une société libre et mature. Notre monnaie ne doit pas se faire sous précipitation mais motivée et soutenue par les fondamentaux économiques et financiers tel que décrit ci-dessus.

Que Dieu nous bénisse ! Que Dieu bénisse le Cameroun ! Que Dieu bénisse l’Afrique ! Amen !

DR. ANTOINE DE PADOUE NDEMMANU,

Ph.D. en Économie,

Administrateur de Sociétés,

Homme Politique Camerounais, Président National du RDPF-KUMZSE, Candidat Providentiel, Candidat du Candidat naturel pour l’élection présidentielle de 2018,

Tél. (237) 690 922 056 ; 670 655 614,

Email. : rdpf_kumzse@hotmail.com, a.tetra@yahoo.com.

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  • Sylvain Timamo est journaliste camerounais et depuis quelques années,il est éditeur du journal Scores 2000. Propriétaire du Magazine International Culturel et Touristique "Le Chasseur".
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