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Buma2022 :
Culture et tradition, Edjogmoa se vend à travers le festival culturel, traditionnel et sportif Buma. L'événement s'est tenu du 18 au 23 avril dernier dans le deuxième arrondissement de la ville de Nkongsamba en présence de l'administrateur Civil Hamid Youfedi. Pendant cinq jours , les organisateurs ont mis à disposition du public une pléthore d'activités.
Déjà le Lundi 18 Avril, il s'est agit de l’ouverture du festival avec le lancement du stage de formation des encadreurs de sport pour tous. Une formation entièrement gratuite, tenue à la salle des Actes de la sous-préfecture, et ouverte aux jeunes des deux sexes. Lesquels jeunes ont bénéficié de l'encadrement des experts nationaux et régionaux en vu de la délivrance d'un diplôme consacrant ladite formation.
Une autre journée et. Non des moindres, fût celle de mardi, consacrée à la Journée citoyenne et lancement solennel du BUMA 2022 par le chef du village sa majesté Eyanga Dagobert à la chefferie du Village.
Le volet sanitaire n’ayant pas été en reste, la Journée médicale de santé pour tous a constitué l'essentiel du Mercredi 20 Avril. Des séances éducatives, des consultations gratuites, de dépistages et des messages de sensibilisations ont enrichi les participants massés à l'esplanade de Paroisse EEC d'Edjogmoa.
Aux premières heures du Jeudi 21 Avril les femmes ont pris d'assaut les lieux sacrés de Ngang, Chocho et Sisson. L'objectif, parler aux ancêtres pour plaider en faveur de bonne récoltes, surtout avec les pluies qui se sont faites rare durant tout le mois de mars, mois des semailles. Cette rencontre avec les forces de l'au delà s'est refermée par une grande parade des femmes qui, hôte au dos, feuilles mortes de bananiers aux hanches, ont parcouru les artères du village en dansant le Mbom, une danse traditionnelle exécuté à des cérémonies particulière. Avant la cérémonie de clôture du samedi, la journée d'avant a été réservée aux activités sportives, à l'instar de la marche, ainsi que des matchs de handball et football sans oublier le show artistes qui a agrégé les fils et filles d'Edjogmoa autour des artistes locaux et nationaux, à l'esplanade de l'imprimerie protestante entre 18h et minuit.
Les éditions prochaines s'annoncent haut en couleur, surtout avec cet appel direct du sous préfet de Nkongsamba 2 à l'endroit de l'artiste musicien prince Eyango fils baneka, afin d'utiliser son influence, pour toucher les élites du canton afin que ce type d'événement se multiplient, car la culture reste et demeure le creuset du développement.
Rappelons qu'au cours de cette grande cérémonie de clôture qui a drainé du beau monde au sein de la classe politique, le maire de Nkongsamba2ème Patrice Samen a été fait notable à titre exceptionnel du village Edjogmoa.
Zavier Raoul Ngotty/CP
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NKONGSAMBA MARCHE B SECTEUR 5
Dans la nuit du jeudi 06 au vendredi06 mai 2022, aux environs de 03h du matin, les fora ont été inondé par l’annonce d’un feu qui s’est déclaré au marché B de Nkongsamba. En effet vers 02h du matin du vendredi 06 mai, un feu s’est déclaré au marché B, juste après la maison en étage de cette entrée, au secteur communément appelé ‘’secteur NBounga. D’après des commerçantes trouvées sur les lieux et qui étaient là depuis 03h du matin, le feu serait parti du bas vers le haut, des anciennes boutique (car emportées par les flammes à ce jour) ‘’salon de coiffure. Car à 03h du matin ce ne sont que ces boutiques qui étaient concernées par le feu. On soupçonnerait un court-circuit électrique. Vers 10 heures, nous retrouvons sur Facebook cette exclamation de l’ACTIVISTE SOCIAL Mohamadou LabaranAwal: « Pas d’eau pour éteindre le feu Du 1er coup d’œil, les pertes peuvent s’estimer à plusieurs milliards. Tout ça à cause du manque d’eau !! Vivement que la population de Nkongsamba se réveille avant qu’il ne soit trop tard. »
Le problème d’eau se pose par le fait que, à trois heures du matin, affirme une dame commerçante, seulement une dizaine de boutiques, en bas, étaient concernées par l’incendie.Les sapeurs étaient déjà sur place et avaient commencé leur travail. Mais l’eau des sapeurs s’est avéré insuffisante pour éteindre le feu. Ils sont allés chercher de l’eau, à leur retour, toute la partie du secteur concerné s’était embrasé et il était impossible de venir à bout des flammes. Comme pour dire que si l’eau avait été suffisante dans leurs réservoirs, on aurait pu sauver un grand nombre de boutiques, les dégâts auraient pu être davantage maitrises et les pertes seraient beaucoup moindres.
Pour ce qui est des pertes, lorsque nous faisons le décompte des boutiques sur la base de l’alignement de droite de la scène de l’incendie, on compte un alignement de 07 boutiques. En face, on compte un alignement de 10 boutiques. On peut estimer le nombre de boutiques au minimum à 70 boutiques. Si chaque boutique avait une marchandise d’un million, ce qui est loin d’être le cas, on serait à une perte d’au moins 70 millions. En réalité c’est une estimation au rabais. Car lorsqu’on observe la marchandise ou les débris de marchandise au sol, il y a des boutiques qui auraient pu avoir cinq à dix millions voire quinze millions de marchandise. Si la moyenne est de cinq millions pour une estimation de 70 boutiques, on est aux environs de 350 millions de pertes emportées par les flammes. La question de l’eau soulève au goût du jour la place de nos marchés dans l’économie de la ville, et donc dans nos vies, par conséquent la considération que l’on doit prendre pour ses infrastructures, sa sécurité sans oublier la culture commerciale des commerçants eux-mêmes. Et on peut comprendre les interrogations de Sylvain Timamo: « Comment moderniser les marchés A et B de Nkongsamba ? Que proposent les grands conseillers ? Où sont passés les Conseillers régionaux ? » et l’analyse de Paul Fouté: « La modernisation d'un marché demande d'énormes sacrifices, d'abord les commerçants qui doivent intégrer cette idée en se pliant aux recommandations de ceux qui en ont la charge d'une part, en apportant une contribution numéraire conséquente, ensuite l'autorité municipale qui devrait faire une planification dans l'approche participative et honorer ses engagements. Les marchés A et B de Nkongsamba nécessitent une cure de jouvence pour le premier et une reconstruction totale pour le second sans oublier les structures actuelles de la communauté urbaine. L'organe délibérant doit prendre ses responsabilités, il est très muet et se fait généralement entendre toujours quand les problèmes de jetons ou d'intérêt spatial se posent, pourtant Nkongsamba a besoin des hommes et des femmes engagés pour son développement. ».
Vivement que tous les acteurs et forces vives de Nkongsamba se lèvent pour résoudre une fois pour toutes, la promiscuité et le désordre qui règne dans ces marchés et prennent des mesures de sécurité pour que pareil drame n’arrive plus ou soit parfaitement maitrisé.
Jean-Arsène Adjomo Mvondo/CP