7 mai 2012
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Monsieur le Préfet du Département du Moungo, Messieurs les Sous-préfets du Moungo, Honorables Députés à l’Assemblée Nationale, Majestés, et les Chefs traditionnels, Chers collègues Maires, Messieurs les présidents des associations sœurs du Moungo, Chers élites intérieurs et extérieur du Moungo, Mesdames et Messieurs, Chers invités, C’est avec une joie non feinte que je prends la parole ici à cette place des fêtes de Nkongsamba à l’occasion des cérémonies d’installation des antennes AROM de Nkongsamba 1,2 et 3 et du bureau de coordination de la ville de Nkongsamba, pour vous saluer, vous remercier du fond du cœur d’avoir accepté, malgré vos occupations immenses, d’honorer par votre présence notre invitation. Je voudrais très sincèrement, à mon nom propre, aux noms d tous les membres fondateurs et adhérents de l’AROM, remercier Monsieur le Préfet, Patron du Département du Moungo donc garant de l’intérêt général dans ce Département qui a bien voulu accepter de présider personnellement cette manifestation. Ceci est non seulement le signe palpable de sa disponibilité légendaire mais également la preuve que partout où les citoyens se réunissent dans le respect de la loi pour parler solidarité, développement, paix et progrès, l’Etat en tant que régulateur et organisateur de la société doit être présent. Comment ne pas saluer la présence ô combien importante et significative de nos Chefs traditionnels ; je veux parler de ceux de l’Ouest et ceux du Moungo, garant de nos traditions, mémoires vivantes de notre histoire et guides précieux de nos coutumes ancestrales qui sont là aujourd’hui comme témoins privilégiés de cette rencontre, qui viennent là apporter leur onction au raffermissement de la solidarité et l’amour entre les enfants du Moungo. Majestés, je vous salue ! Permettez-moi aussi de saluer la présence en ces lieux de nos frères présidents ou représentants des associations sœurs du Moungo qui ont accepté d’être à nos côtés cet après midi. Montrant ainsi la solidarité agissante entre nos associations et démontrant aussi que des liens personnels existent entre nous ; je parlerai donc du REGEMO ici représenté par son Président mon frère Jean Jules EBONGUE NGOH, Délégué Régional des Enseignements Secondaires pour le Littoral ; du YAKAMATA représenté ici par son Président National EL HADJ Oumarou, Maire de Nkongsamba 1er , Président de la section RDPC du Moungo Nord, membre du comité central du RDPC ; il est empêché et s’est excusé auprès de moi. Du CODEMBO, ici représenté par les dignes fils du canton Mbô ; du grand BINAM massivement représenté ici. Et je remercie celui qui l’incarne, le Patriarche, le Doyen, l’Honorable Pierre SIME qui est reconnu comme un bâtisseur dans ce Moungo. Un Moungo qu’il laboure de fonds en combles. Je voudrais également saluer ici la présence naturelle des membres fondateurs de l’AROM et des centaines de membres venus des antennes AROM de Mbanga, Mombo, Loum, Manjo, Baré-Bakem, Mélong,..., soutenir leurs frères et sœurs de Nkongsamba. Et un mot comme en dix je dis merci à vous tous qui êtes là. L’AROM, association des ressortissants de l’Ouest du Moungo dont la devise est Unité, Solidarité, Développement a pour objectifs : - La recherche de la solidarité, l’entente, l’entraide, l’épanouissement entre les membres d’une part, entre les membres d’association sœurs, entre les membres et les différentes personnes qui vivent dans le Moungo d’autre part. L’AROM prône la recherche en associations avec tous les corps sociaux existants, les voies et les moyens permettant le développement intégral du grand Moungo et le bien être de tous sans exclusion. Qui peut être membre de l’AROM ? Toute personne originaire ou descendant d’un ou des originaires de l’Ouest nées dans le Moungo, ayant vécus dans le Moungo, ayant un intérêt dans le Moungo. Voilà au départ ce qui était la condition d’adhésion dans l’AROM. Chemin faisant, il s’est posé à nous un problème ; dans nos différentes antennes, nos frères de la région du Nord-Ouest viennent par centaines nous voir pour nous dire « nous sommes aussi de l’Ouest, nous avons les mêmes attaches que vous dans le Moungo, nous aimons le Moungo autant que vous ; pourquoi nous excluez-vous de cette belle initiative ? » Réunis à Loum en assemblée générale il ya deux semaines, nous avons perçu la pertinence de cette requête, en avons pris acte et avons décidé d’admettre désormais nos frères du Nord-Ouest dans l’AROM. Nous saisirons à cet effet Monsieur le Préfet afin que de ressortissants de l’Ouest au départ nous nous adressions désormais aux ressortissant du grand Ouest ; l’AROM se définira donc comme l’association des ressortissants du grand Ouest du Moungo. L’AROM se veut républicaine c’est-à-dire que son ancrage est républicain ; l’AROM respecte les institutions de la République et celui qui les incarne avec bonheur, son Excellence Paul BIYA. L’AROM souhaite le développement harmonieux du grand Moungo ; l’AROM souhaite que le Département du Moungo retrouve sa splendeur d’antan ; AROM souhaite le bien être des populations et l’émergence sociale de tous les enfants du Moungo sans aucune exclusion. Pour que cela soit, nous devons refonder notre vivre ensemble ; nous devons renforcer l’amour, la fraternité, le respect et le dialogue franc et sincère entre toutes les filles et tous les fils du Moungo. Nous devons reconstruire notre vivre ensemble : qu’est ce que le vivre ensemble ? C’est l’ensemble des règles que nous devons tous respecter dans un environnement donné afin que chacun de nous se sente à son aise. Ce vivre ensemble nous devons le reconstruire par la tolérance. La société se construit et se cimente par la tolérance : mais laquelle ? Etre tolérant c’est accepter d’autrui qu’il pense et agisse différemment, accepter des points de vue, des façons d’être et d’agir dans le respect de l’égalité et de la réciprocité en toute confiance dans un souci de compréhension, d’ouverture et progrès pour tous. La tolérance implique le respect de l’autre, le respect de la liberté d’autrui, la compréhension de l’autre. La tolérance de ne doit pas générer la méfiance ou la peur d’autrui. Etre tolérant c’est accueillir l’autre sans perdre l’essence de ses propres valeurs, de ce qu’on est. La tolérance – accueil doit être la capacité à s’ouvrir au dialogue par l’écoute d’idées, d’expériences différentes. Accepter la nouveauté en levant les barrages mentaux dressés par les préjugés, les à priori. Développer une confrontation positive de point de vue, de manière d’être et de faire. Qui dit tolérance Mesdames et Messieurs dit aussi réciprocité. La tolérance n’est pas une bienveillante indulgence, simple manifestation d’une supériorité faite de condescendance. Pour se montrer tolérant, il est nécessaire de pouvoir croire sincèrement à un autrui qui a la même valeur que soit dans toute sa différence. Nous devons mettre l’intérêt général au centre de toutes nos actions. Nous devons taire de temps en temps nos intérêts égoïstes et égocentriques pour penser à l’intérêt général. Face à l’intérêt général du Moungo, les intérêts individuels de chacun d’entre nous disparaissent. De même que face à l’intérêt du Cameroun tout entier, l’intérêt du Moungo ne compte plus. La recherche de l’intérêt général au détriment de l’intérêt personnel n’est pas chose aisée. Nul ne peut privilégier l’intérêt général du milieu dans lequel il vit au détriment de ses propres intérêts s’il ne se sent pleinement respecté, considéré et reconnu comme membre entier de ce milieu. Nous devons tous ensemble faire attention aux actes individuels et collectifs que nous posons, aux mots que nous employons. Nous devons faire attention à ne pas blesser ni choquer inutilement. Nous devons, à chaque fois que nous posons un acte, toujours nous demander si c’est bien ce que nous voulons faire ? Si c’est utile ? Si ça fait oui ou non avancer la cause du Moungo et au-delà la cause du Cameroun ? Si cela sert ou pas l’intérêt général ? Si cela peut choquer ou pas ? Si la réponse est oui ? Alors faisons-le. Mais si à une seule de ces questions la réponse est non, laissons tomber ! Ne le faisons pas. Nous devons toujours rechercher l’union, la cohésion sociale et le bonheur pour le maximum d’entre nous. Chacun a droit au bonheur, on n’est pas obligé d’être heureux tout seul. On peut être heureux tous ensemble et ça ne devrait choquer personne. Aucun enfant du Moungo n’a les moyens de développer à lui seul tout le Département. Aucun enfant du Moungo ne peut à lui seul apporter le bien être aux populations du Moungo. Aucune de nous n’a les moyens de promouvoir les enfants du Moungo. Alors si nous voulons la promotion de nos enfants à des postes de responsabilité dans la République, si nous voulons le développement du Département du Moungo et le bien être de ces populations, il n’ya que le Gouvernement de la République qui peut le faire. Nous voyons d’ailleurs comme le Département se transforme de jour en jour sous nos yeux : nous avons des routes bitumées partout, des Centres de Santé modernes dans nos localités, des salles de classes sont construites, des écoles, CES, CETIC, Lycées sont crées dans nos communes, nous avons l’Institut des Beaux Arts de l’Université de Douala ici à Nkongsamba ; c’est ça le développement et c’est l’Etat qui l’apporte. Vous suivez la télévision, la radio, vous lisez la presse, vous apprenez que le monde est secoué par une méchante crise financière et économique sans précédent qui déstabilise les économies des pays plus structurés que le notre. L’Italie, l’Espagne, la Grèce et j’en passe en sont quelques échantillons. Malgré cela, le Gouvernement injecte chaque année dans le Moungo des milliards de francs CFA pour son développement, pour instruire nos enfants pour l’agriculture, pour la santé etc. C’est pourquoi l’AROM soutient le Président Paul BIYA et le Gouvernement de la République. Lors de l’installation des bureaux de l’antenne AROM de Loum en 2011, l’AROM avait fait une motion de soutient et un appel à candidature au Président Paul BIYA, en lui promettant que le moment venu, avec toutes les autres associations et tous les corps sociaux du Moungo, elle battra campagne pour son plébiscite. C’est ce que nous avons fait. Nous avons comme toutes les autres associations, mobilisé nos troupes. Nous avons battu campagne, tenu des réunions publiques Loum, à Manjo, à Nkongsamba, à Mélong et à Baré présidées par moi-même. Il ne peut pas avoir d’ambigüité dans la ligne directe de l’AROM. L’AROM est républicaine, l’AROM soutient le Président Paul BIYA, l’AROM dans toutes ses antennes sera toujours auprès des autorités administratives. L’AROM souhaite la paix, l’entente, le respect entre tous les enfants du Moungo. L’AROM refuse avec la dernière énergie toutes tentatives de divisions entre les enfants du Moungo. L’AROM souhaite contribuer à fédérer les énergies et les synergies pour la recherche de l’intérêt général. A toutes celles et ceux qui veulent adhérer à l’AROM. Je leurs dis : voilà la ligne directrice de l’association que j’ai l’honneur de présider. - Si vous êtes d’accord, vous y avez votre place. - Si vous ne voulez pas soutenir l’action du président de la République, si vous ne voulez pas respecter les institutions de la république et l’autorité de l’Etat, si vous n’aimez pas le Moungo, son développement et l’unité de ses enfants, alors vous n’avez pas votre place dans l’AROM. Allez voir ailleurs. C’est un choix, c’est une position que j’assume, c’est non négociable. Je préfère avoir deux personnes dans l’AROM qui suivent cette ligne que mille qui veulent semer le désordre. Je suis membre titulaire du Comité Central du RDPC. Je ne peux pas être là où il y’a le désordre. Il ne peut pas avoir d’ambiguïté autour de moi. De la même manière, je dis à toutes les associations existantes dans le Moungo, à tous les leaders, que l’AROM n’est en guerre contre personne. L’AROM n’a de compte à régler avec personne ; elle ne sera jamais le réceptacle de toutes celles et ceux qui comptent se servir d’elle pour régler je ne sais quel compte à certaines personnes. Ça ne se passera pas dans l’AROM. L’AROM n’est pas un parti politique, l’AROM est une association culturelle. Qu’est-ce c’est que la politique ? C’est en gros la gestion de la cité et des populations. L’AROM est constituée des membres qui vivent dans la cité et font partie des populations. Naturellement comme tout citoyen, ils auront leur mot à dire quant au choix de celles et ceux qui auront entre leurs mains la gestion de leur quotidien. Je tiens à le dire solennellement, le moment venu, en fonction de la situation, de l’intérêt général et de notre vision. Je dirais clairement et ouvertement vers où et vers qui ira l’AROM. Notre département nous est cher, nous l’aimons tellement, nous avons des enfants valeureux, dynamiques, intelligents, il suffit que nous nous mettions ensembles, que nous nous donnions la main, que nous fassions ce qu’on appelle ailleurs la paix des braves ; A titre d’exemple, Messieurs Alexis DIPANDA MOUELLE, Godlieb MONE KOSSE, Siegfried David ETAME MASSOMA, NKOUE NKONGO Maximilien, TCHATAT Clobert Jean David Bilé, Georges Chrystol MANON, NONGUE Gilbert, SIME Pierre, NDOCKI Victor, Mme THAMDA Frieda, NGOLO NGAMA, KOLLO Basile, David EKOUME, NGAMONDI Simon Ledoux, Colonel Rose Yvette YAKA, Jean Jules EBONGUE NGOH, Mme MPOUNDI NGOLE, Honorable EPOUBE Lydienne, Honorable MPACKO Jean Claude, Honorable BAPTE Jean Baptiste, Honorable EKOUE Blaise, El Hadj OUMAROU, WANDJI Thomas, Mme ESSAME Elise Henriette, ELLAT Blériot KWELLE, AKOUE Bonaventure, Marti TCHAMBA, Jacques Antoine NGOLE, NDOUKOU Jean Blaise, Jacques MBONJO, KOTTI François, GUIME EKOLLO, FABO André Marie, KAMAKO Martin, MOOH EDIMO, SIMO Appolin, GWEN Etienne, AKOLLA EKAH, NJIKI EPARA, ESSAME Joseph Ernest, EMENE Marie, NJOMO Charly, MBONGO Roger, ESSAME Joseph Ernest, EMENE Marie, DJOMO Charlie Hermann, MBONGO Roger, YOUBISSI Vaillant, KAMENI Pierre, YAMDEU Gabriel François, MILLAH NDOUMBE, NGONDI Emmanuel Degrando, NGUETCHEU Marceline, sa Majesté TATABONG Fô NJIJOU, Madame Rebecca de Lelem à Mélong, NANA Lydie, TANKOUA Véronique, NDEUGOUE Jean Marie, sa Majesté FENGYEP René alias FERE, Docteur TSIMI NJOLE Christine, Richard PENDA KEBA, et j’en passe. Voilà un échantillon de valeur que compte ce Département. Voilà autant de force qu’on peut et doit fédérer avec d’autres pour que vive le grand Moungo uni et dynamique dans un Cameroun fort et prospère. Vive l’AROM, Vive le Département du Moungo, Vive le Cameroun et son illustre Chef le Président Paul BIYA !